Yahoo Actualités Elle frôle la mort après avoir oublié son tampon pendant deux mois
Elle a échappé de peu à la mort. Une femme, qui a accidentellement laissé à l’intérieur de son vagin un tampon pendant deux mois, s’est retrouvée dans un état très critique après avoir contracté le syndrome de choc toxique.
Elle a dû lutter pour rester en vie. Une femme, qui a accidentellement laissé à l’intérieur de son vagin un tampon pendant deux mois, s’est retrouvée dans un état très critique après avoir contracté le syndrome de choc toxique. Comme l’a relayé le New York Post, la victime, prénommée Kelsey Foster et âgée de 29 ans, en avait toujours utilisé depuis son adolescence, sans problème majeur.
Elle avait toujours pensé qu’il s’agissait d’un produit menstruel sûr et facile et n'avait aucune idée des dangers potentiels qui pouvaient découler de l'utilisation de tampons, notamment du syndrome de choc toxique. Désormais, alors qu'elle continue de lutter contre cette infection, la jeune femme, originaire de Newcastle en Nouvelle-Galles du Sud, espère sensibiliser l'opinion en partageant son histoire. “La principale chose que je veux faire comprendre, c'est que parler des règles ne devrait pas être honteux", a-t-elle rappelé, déplorant le manque de communication autour de ce sujet. "Le choc toxique est une maladie mortelle et votre corps peut s’arrêter dans les 24 à 48 heures. Ce n'est pas une blague. C’est bien réel et c’est bien plus courant qu’on ne le pense”, a-t-elle ajouté.
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Entre six semaines et deux mois
Lorsqu’elle a commencé à ressentir des crampes débilitantes et d’intenses douleurs, elle a simplement attribué cela à son endométriose. Mais la vérité était bien plus effrayante. "Au total, je suis entrée et sortie de l'hôpital cinq fois au cours des deux derniers mois. On a découvert que j'avais des calculs biliaires, puis ma vésicule biliaire s'est effondrée. Mon foie montrait également des signes d’irritation”, a-t-elle expliqué tout en confiant avoir senti, un jour aux toilettes, quelque chose sortir d’elle. Il s’agissait d’un ancien tampon qui, selon elle, devait s’y trouver depuis longtemps. Entre six semaines et deux mois. "J'ai été absolument choquée. Je ne pouvais pas y croire.”
Suite à quoi, elle a gardé le tampon et l'a mis dans un sac à fermeture éclair pour le montrer à ses médecins. Sur place, ils lui ont fait des tests, prélevé du sang puis ont finalement confirmé un diagnostic de choc toxique. "Cela peut vous tuer en quelques jours, j’ai eu beaucoup de chance. Aujourd’hui, je vais mieux et je suis sur la voie de la guérison”, a-t-elle confié tout en exhortant les femmes de mettre sur leur téléphone des rappels lors de l’utilisation de produits sanitaires.
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