EGYPTE. Calme aux abords de la présidence au Caire

Diapo Égypte - Un tank déployé devant le palais présidentiel, le 6 décembre

Les alentours du palais présidentiel au Caire étaient calmes samedi matin, après une nouvelle nuit de manifestation de la part des opposants au président islamiste Mohamed Morsi.

Aux abords du bâtiment, à Héliopolis, dans la grande banlieue de la capitale égyptienne, les soldats étaient postés aux barrages et des barbelés déroulés sur les rues alentours en empêchaient l'accès.

La veille, quelque 10.000 manifestants s'étaient rassemblés au même endroit pour conspuer Mohamed Morsi, accusé d'être inféodé aux Frères musulmans. De nombreuses personnes avaient franchi sans incident les barbelés, envahissant le périmètre de sécurité, sans toutefois pouvoir entrer dans le complexe.

Plus d'une centaine de manifestants ont passé la nuit dans des tentes érigées à proximité du palais et dans une mosquée adjacente.

"Je suis prêt à mourir. Tout le monde ici est prêt à mourir. Je suis opposé à la violence mais si on nous opprime, nous devons réagir", a déclaré l'un d'eux, Moustapha ElTabbal, 27 ans.

Dans la foulée, le jeune homme a admis que le "dialogue" avec le pouvoir devait s'établir avant le 15 décembre, date retenue pour le référendum sur le projet de Constitution qui divise profondément l'Egypte.

Vendredi avait été baptisée journée "du carton rouge" pour dénoncer le décret du 22 novembre par lequel M. Morsi a étendu ses pouvoirs et mis ses décisions à l'abri de tout recours en justice, ainsi que le projet de Constitution. Ses détracteurs assurent que ce projet ouvrirait la voie à une extension de la loi islamique et offrirait peu de garanties pour les (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

EGYPTE. Calme aux abords de la présidence au Caire
Les anti-Morsi encerclent le palais présidentiel
Le cri d'alarme des anti-Morsi : "On a lâché les chiens"
L'allocution de Morsi ne convainc pas