Egypte antique : médecine de pointe au pays des momies

En Egypte, il existe des dizaines de spécialistes : ophtalmologistes, gastro-entérologues, dentistes… Tous sont formés par tradition orale dans des officines dépendant des temples des divinités guérisseuses.

Au pays de l’embaumement et de l’éviscération, les Ouabou (prêtres-médecins au service de l’aristocratie) et les Sounou (médecins du peuple) ont forcément de solides connaissances anatomiques. Certains traités, comme le papyrus Ebers, rédigé au Nouvel Empire, livrent d’excellents traitements : perforation osseuse pour crever les abcès, bandage et massages pour réparer les os cassés ou usage de pain moisi pour guérir des infections (l’ancêtre de la pénicilline). Au Ve siècle avant J.-C., Hippocrate tient encore les Egyptiens pour les inventeurs de la médecine. Mais magie et superstition y sont aussi mêlées.

On pense que les maladies sont dues à des souffles néfastes, émis par les dieux et véhiculés par l’air ambiant. Ainsi, les « ulcères » (l’équivalent de nos cancers) sont provoqués par le dieu Khonsou, dévoreur de chairs. Le médecin, tandis qu’il expulse le mal du corps, doit réciter des formules magiques pour ne pas être à son tour infecté.

Il y a 2 600 ans, deux hommes amputés du gros orteil se sont fait poser des faux doigts de pied dignes de nos prothèses modernes (photo). Ces deux pièces, l’une retrouvée dans un sarcophage du musée du Caire et l’autre au British Museum, ont été testées dans un laboratoire britannique par des volontaires amputés. Résultat : elles peuvent (...)

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