Egypte antique : Hommes-femmes, mode d’emploi

Le mariage est une union librement consentie qui ne place pas l’épouse sous la tutelle de son mari. Madame peut tromper monsieur sans tomber dans l’adultère, à condition qu’elle ait écrit au préalable une lettre à son époux pour lui accorder une compensation financière. Elle peut divorcer, se rendre elle-même devant la justice, disposer de ses propres biens et choisir ses héritiers.

Un modèle d’égalité… sur le papier. Car à y regarder de plus près, quelques indices viennent effriter cette image. L’accès des femmes aux professions les plus prestigieuses est limité. On n’apprend pas aux fillettes à écrire, alors que les hiéroglyphes jouent un rôle primordial pour les Egyptiens. Les postes de scribes et de fonctionnaires leur sont donc inaccessibles. Dans les temples, elles peuvent certes avoir une fonction, mais toujours subalterne. Leur rôle principal lors des cérémonies ? Jouer de la musique ou chanter… Cette différence persiste d’ailleurs dans l’au-delà : la grande majorité des tombes appartiennent aux hommes.

En littérature, même constat. Dans un célèbre texte écrit vers 2400 avant J.-C., le moraliste Ptahhotep indique aux maris comment doit fonctionner un couple : « Ta femme est un champ dont son propriétaire peut tirer profit. Mais ne la laisse rien décider, éloigne-la du pouvoir et tiens-la en bride ! » Déraisonnables, impulsives, les femmes doivent être éloignées des affaires sérieuses. Le sage Ani le souligne bien: elles sont « comme le tourbillon des eaux profondes, dont (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Une statue antique de Bouddha retrouvée... en Égypte
Les cinq “pharaonnes” qui ont régné sur l'Égypte antique
Egypte : des archéologues découvrent un tunnel "miracle géométrique" en cherchant la tombe de Cléopâtre
Égypte antique : la découverte d'une douzaine de mains coupées témoigne d'une ancienne cérémonie macabre
Voici à quoi ressemblait le plus vieil homme retrouvé en Egypte