EDITO. Découvertes sur Alzheimer et Parkinson : le n° 919 de Sciences et Avenir - La Recherche est chez vos marchands de journaux

"Espoirs inédits", c'est l'éditorial du rédacteur en chef du mensuel Mathieu Nowak, extrait de Sciences et Avenir - La Recherche 919, notre numéro daté septembre 2023. Le magazine est disponible dans tous les points de vente habituels à partir du jeudi 31 août 2023, et également en version numérique.

"Nous savons aujourd'hui qu'il est possible de ralentir la neurodégénérescence et, espérons-le, de la stopper dans un avenir proche", nous dit Maria Carrillo (p. 58), docteure en neurosciences, à la tête de l'Alzheimer's Association, la première organisation de santé bénévole au monde consacrée aux soins, au soutien et à la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Après tant d'années de doutes, d'errances et de déceptions, commencerait-on à écrire un nouveau chapitre, plus optimiste, de l'histoire de la prise en charge des maladies neurodégénératives, en premier lieu Alzheimer et Parkinson ? C'est en tout cas ce que suggère la grande enquête que nous vous proposons ce mois-ci. Il faut dire qu'il n'est pas difficile de progresser : jusqu'à présent, les médecins n'avaient tout simplement aucun médicament efficace pour soigner les malades d'Alzheimer et le traitement de référence de Parkinson, qui remonte aux années 1960, perd en efficacité dans le temps.

150 médicaments font actuellement l'objet de tests dans la maladie d'Alzheimer

La nouvelle de la commercialisation - pour l'heure aux États-Unis - de deux médicaments et bientôt d'un troisième ralentissant le développement d'Alzheimer est porteuse d'espoir (p. 52). Surtout qu'elle valide l'idée de s'attaquer aux amas protéiques qui s'accumulent dans le cerveau des malades. Jusqu'à présent, cette approche n'avait pas permis de constater d'amélioration dans le quotidien des patients. Au point que les chercheurs étaient en passe de l'abandonner.

"Envisager la recherche sous d'autres angles"

Aujourd'hui, 150 traitements font l'objet de tests. L'espoir est donc bien là. Reste que pour le neurologue Yves Agid, "nous devons envisager la recherche sous d'autres angles" (p. 56) afin d'aller plus loin. Démarche qui, justement, a déjà été adoptée pour Parkinson. Cinq approches radicalement nouvelles que nous vous détaillons (p. 60) sont en cours d'évaluation. En particulier, l'injection directe de la dopamine manquante dans le cer[...]

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