"J’ai tenté d’éclater un bouton sur mon visage, c’était en réalité un cancer"

Elle croyait qu’il s’agissait d’un simple bouton mais lorsque son médecin lui a fait part de son diagnostic, elle s’est retrouvée sans voix.

Lorsqu’un bouton apparaît sur le visage et qu’il y reste pendant des mois, il est bien souvent tentant de l’enlever, surtout s’il fait mal. C’est exactement ce qu’a fait Michelle Davis, une femme de 52 ans. Comme l’a rapporté le Daily mail, la quinquagénaire a dans un premier temps essayer de l’éclater avec ses doigts… en vain. Aucun pus n’est sorti mais beaucoup de sang en a jailli, pendant plus d’une semaine. Un phénomène inquiétant qui l’a poussée à consulter un médecin.

Le généraliste a immédiatement pensé qu’il s’agissait d’un cancer et, à la suite d’une biopsie, son intuition s’est révélée exacte. Elle était atteinte d’un carcinome basocellulaire, une forme courante de cancer de la peau. Pour l’enlever, elle a donc subi une intervention chirurgicale et a fini par se faire étirer la peau de son nez afin de couvrir le trou laissé par la tumeur.

À la suite de cette mésaventure, Michelle s'est retrouvée avec des cicatrices et des narines de formes différentes. Un détail physique qui ne semble pas avoir grande importante pour elle. Heureuse de sa bonne guérison, elle s’est dite reconnaissante d'avoir encore un nez car certaines personnes finissent par le perdre dans ce genre de situations. Désormais saine et sauve, elle devra toutefois revenir une fois par an pour des visites de contrôle. À noter que toute personne est plus à risque de cancer de la peau après l’avoir déjà eu une fois.

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"Je pensais que le cancer de la peau était un grain de beauté"

Depuis, elle partage son histoire pour sensibiliser au cancer de la peau et exhorte les personnes qui se retrouveraient dans son cas de figure à ne pas rejeter leurs boutons s’ils ne disparaissent pas. "Si j'avais continué à l'ignorer, cela aurait pris beaucoup plus d'ampleur", a-t-elle notamment déclaré tout en précisant n’avoir jamais envisagé un tel diagnostic. "Honnêtement, je pensais que c'était un bouton. Je pensais que le cancer de la peau était un grain de beauté".

Comme le rappelle la Fondation pour la recherche médicale, les carcinomes dits "basocellulaires" prennent naissance à partir des cellules situées en profondeur de l’épiderme (la couche la plus superficielle de la peau). C’est la forme la plus fréquente de cancers de la peau. Les carcinomes basocellulaires n’évoluent que localement et ne forment jamais de métastases, c’est-à-dire qu’ils ne s’étendent pas à d’autres organes. Ils se situent généralement sur le visage, au niveau du cou ou encore sur le haut du tronc.

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