Elle avait un bleu sur la main... c'était en réalité un cancer

Un étrange bleu sur la main d’une femme s’est avéré être… un cancer. Un cas extrêmement rare.

On le sait tous, les ecchymoses sont généralement le résultat de chutes accidentelles. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est qu’ils peuvent parfois se transformer en un mal bien plus grave. Comme le révèle le Sun, un étrange bleu sur la main d’une femme s’est avéré être… un cancer. Au départ pourtant, rien de très alarmant. La trentenaire a remarqué la présence de l’ecchymose quelques jours après s'être tordu la main en faisant du yoga.

Seulement voilà : à sa grande surprise, il était toujours au même endroit après deux ans. Inquiète de cette anomalie, elle s’est alors tournée vers des médecins de Salt Lake City afin de trouver des réponses à ses questions. Comme le révèle le quotidien en ligne, les rayons X ont montré que la chair de sa main avait enflé tandis que les examens IRM ont révélé une petite masse sous la peau. Concrètement, elle avait une tumeur fibrolipomateuse hémosidérotique (HFLT), un cancer rare à croissance lente qui se forme généralement sur le pied ou la cheville.

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Une tumeur qui peut survenir à tout âge

"La pathogenèse exacte de la HFLT n'a pas encore été clarifiée, et le rôle que joue le traumatisme dans son développement nécessite une enquête plus approfondie", ont expliqué les chercheurs dont les propos ont été rapportés dans la revue médicale Jama Dermatology. Comme ils l’expliquent, la HFLT est si rare qu’aucune donnée sur son incidence n’a pour le moment été publiée. Seule certitude : ces tumeurs peuvent survenir à tout âge, mais sont plus fréquentes chez les femmes dans la cinquantaine et la soixantaine. Et si elles ne sont généralement pas mortelles, elles ont tendance à se reformer régulièrement au même endroit, et ce même si elles sont opérées.

Selon eux, la tumeur s’est formée à la suite de sa blessure au yoga, le système immunitaire du corps réagissant de manière excessive à la torsion. Mais au vu du manque d’informations sur le sujet, la prudence est toujours de mise. "Les cliniciens doivent être très attentifs aux lésions similaires qui apparaissent après diverses blessures, y compris celles impliquant une activité physique et des sports", ont-il indiqué.

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