Ebola : le Liberia ferme ses écoles, les Etats-Unis se retirent

En Sierra Leone, le 10 juillet, une opération de désinfection.

Le pays veut tenter d'empêcher la propagation de l'épidémie.

Le Liberia a décidé de fermer ses écoles «sans exception» pour tenter d’empêcher une propagation de l’épidémie qui sévit dans ce pays et d’autres pays voisins d’Afrique de l’Ouest, a annoncé mercredi sa présidente Ellen Sirleaf Johnson.

«Toutes les écoles sans exception ont l’ordre de fermer en attendant de nouvelles directives du ministère de l’Education», a déclaré Mme Sirleaf Johnson dans un discours à la télévision nationale.

Peace Corps s'en va

L’organisation d’aide américaine Peace Corps a annoncé mercredi qu’elle retirait ses bénévoles du Liberia, de Sierra Leone et la Guinée en raison de l’épidémie du virus Ebola qui se propage dans ses pays d’Afrique de l’Ouest.

L’agence américaine précise dans un communiqué que ce repli est «provisoire» et qu’elle déterminera «ultérieurement quand des bénévoles pourront retourner» dans ces trois pays, où travaillent au total 340 volontaires.

Deux d’entre eux ont été en contact avec une personne qui a succombé au virus Ebola, a précisé à l’AFP une porte-parole du Peace Corps, sans dire de quel pays d’Afrique de l’Ouest il s’agissait. «Ces bénévoles n’ont pas de symptômes et sont actuellement à l’isolement et sous observation», a assuré la porte-parole. Le Peace Corps «surveille étroitement» la propagation de la fièvre hémorragique mortelle en lien avec les centres américains de contrôle des maladies infectieuses et le département d’Etat.

La diplomatie américaine a d’ailleurs confirmé mercredi «la mort d’un Américain au Nigeria après avoir contracté le virus au Liberia». Le décès de cet homme de 40 ans -- également de nationalité libérienne -- avait été annoncé la semaine dernière. «Au moins deux autres ressortissants américains ont été contaminés», a ajouté la porte-parole du département d’Etat, Marie Harf, dont le médecin Kent Brantly, qui a contracté le virus Ebola au Liberia où il soignait des patients touchés par cette maladie.

L’inquiétude face à (...)

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