Ebola: le Kenya ferme en partie ses frontières

Des employés de Médecins sans frontières s'approchent du corps d'une victime de l'Ebola, à Kailahun, en Sierra Leone, le 14 août 2014.

Le pays a annoncé samedi qu'il allait interdire l'entrée sur son territoire des voyageurs venant des pays touchés par l'épidémie.

Le Kenya a annoncé samedi interdire l’entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.

La compagnie nationale Kenya Airways - qui n’effectue pas de liaison avec Conakry - a dans la foulée annoncé la suspension de ses vols à destination de Freetown et de Monrovia, à compter de mercredi également.

«Dans un souci de santé publique, le gouvernement du Kenya a (...) décidé de suspendre temporairement l’entrée au Kenya de passagers venant de, ou étant passés par les trois pays africains touchés par Ebola, à savoir la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia», a déclaré le ministre kényan de la Santé, James Macharia.

La mesure entrera en vigueur mercredi à 00h00 (mardi 21h00 GMT) et concernera tous les points d’entrée du pays, a-t-il précisé.

Cette décision ne concerne pas les professionnels de santé impliqués dans la lutte contre l’épidémie ni les Kényans revenant dans leur pays depuis ces trois pays, a poursuivi le ministre, mais ceux-ci feront l’objet «d’un contrôle approfondi (...) et seront si nécessaire placés en quarantaine».

Kenya Airways «va se soumettre aux conseils de suspension de nos vols commerciaux vers le Liberia et la Sierra Leone. La décision, effective mardi 19 août à minuit (mardi 21H00 GMT), est basée sur l’évaluation du risque par le ministère kényan de la Santé», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les vols à destination du Nigeria et du Ghana continuent d’être assurés, poursuit Kenya Airways qui précise néanmoins se réserver le droit d’annuler ses vols vers une quelconque autre destination, «si la situation l’exigeait».

Le directeur des services médicaux du ministère de la Santé, Nicholas Muraguri, a de son côté souligné qu’aucun cas d’Ebola n’avait pour l’heure été recensé au (...)

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