Professeur tué à Dunkerque : l’épouse avoue le meurtre
Selon une source proche de l'enquête et une autre source syndicale policière, l'épouse du professeur poignardé à mort à son domicile près du Dunkerque dans la nuit du 17 au 18 septembre aurait avoué être à l'origine du décès de son époux. Sa garde à vue avait commencé ce mercredi 20 septembre.
Conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, et enseignante, comme le défunt, à l'université du Littoral Côte d'Opale, cette trentenaire avait d'abord alerté la police en affirmant que son mari avait été victime de cambrioleurs. L'épouse avait été placée en garde à vue mercredi, pour « confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l'enquête », avait précisé le parquet.
Les smartphones et une entaille sur la main comme indices
Plusieurs éléments matériels suspects ont été retrouvés, a relevé une autre source proche du dossier jeudi. Il y avait notamment « une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d'un gant retrouvé sur place » et « l'analyse des smartphones qui laissait supposer des tensions dans le couple », ainsi que « des incohérences dans le récit des faits ».
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