Plus d'un maire sur deux ne compte pas se représenter en 2026

La crise énergétique pousse certains élus locaux à renoncer à un nouveau mandat.  - Credit:NICOLAS GUYONNET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La crise énergétique pousse certains élus locaux à renoncer à un nouveau mandat. - Credit:NICOLAS GUYONNET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Neuf élus interrogés sur dix disent être inquiets en raison de la crise énergétique. Près d'un élu local sur cinq envisage même de ne pas payer les surcoûts.

Plus d'un maire sur deux (55 %) ne souhaite pas se représenter à la fin de son mandat en 2026, un record en vingt ans, selon un sondage Ifop publié mercredi 23 novembre au deuxième jour du congrès de l'Association des maires de France (AMF). Dans le détail, les maires les plus âgés sont les plus prompts à jeter l'éponge (72 % des plus de 70 ans), de même que les maires ruraux (56 %) et ceux dont au moins 10 % du budget de fonctionnement est consacré à l'énergie (62 %).

90 % des élus interrogés se disent ainsi inquiets de la hausse des prix de l'énergie pour le budget de leur commune, souligne ce sondage réalisé auprès de 609 maires pour la société Hellio, spécialisée dans la maîtrise de l'énergie, et le magazine Acteurs publics. « Dans ce contexte où un nombre record de maires envisagent de jeter l'éponge, cette enquête est la première à montrer que cette explosion des prix en pousse certains à ne pas payer leur facture, voire à fusionner avec une commune voisine », souligne l'Ifop dans un communiqué.

Ainsi, 16 % des maires interrogés envisagent de fusionner avec une commune voisine pour faire face à la hausse des prix, « signe de craintes sur la pérennité du tissu communal hexagonal », et 12 % pensent ne pas payer à leur fournisseur le surcoût engendré par l'inflation d'énergie. Plus de la moitié des maires (55 %) envisagent aussi de mutualiser leurs approvisionnements énergétiques avec d'autres c [...]

Lire la suite

VIDÉO - Jean-Michel Aphatie : "Cela paraît totalement irréaliste de l’imaginer, pourtant c’est la seule solution aujourd’hui, en France, en 2022 : une élection présidentielle anticipée"