Dubaï, pays hôte de la COP28, a multiplié les accords pétroliers en 2023, pointe l'ONG Global Witness

Une étude de l'ONG Global Witness jette une nouvelle ombre sur la promesse du ministre émirati de l'Industrie, Sultan Al Jaber, président de la COP28 de Dubaï et patron d'Adnoc, la compagnie pétrolière émiratie. Il s'était engagé à ne pas utiliser le rendez-vous climat comme tremplin pour ses affaires. Mais, selon l'ONG britannique, les marchés signés par Adnoc au cours de l'année 2023 ont été nombreux.

Alors que les discussions intersessions – inter-Cop climat – se tiennent en ce moment à Bonn, il y a d'ores et déjà un point commun entre la 28ᵉ Conférence sur le climat de l'ONU et la 29ᵉ qui se tiendra en décembre. Elles sont toutes les deux accueillies par des États pétrogaziers, les Émirats arabes unis et l'Azerbaïdjan. Les combustibles fossiles sont justement responsables d'une grande partie du réchauffement de la planète et ces États négocient les questions climatiques au plus près de leurs intérêts.

Adnoc n'a pas mis ses objectifs entre parenthèses

Au total, en 2023, une vingtaine d'accords auraient été discutés pour une valeur potentielle de près de 100 milliards de dollars, selon les estimations de l'ONG, que cela soit sous forme de contrat, de rachat ou encore de coentreprise. Un montant cinq fois plus important que l'année précédente et quatre fois plus important qu'en 2019, année de référence pré-Covid.


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