DTN de la Fédération Française de Triathlon, Benjamin Maze explique pourquoi il a signé la lettre pour soutenir Oudéa-Castéra

Benjamin Maze, vous avez cosigné une tribune avec près d’une cinquantaine d’autres dirigeants de fédérations sportives en France pour apporter votre soutien à Amélie Oudéa-Castéra, pourquoi avez-vous décidé de le faire ?

J’ai été sollicité comme d’autres personnes dans le domaine sportif pour pouvoir témoigner de l’expérience qu’ils ont avec Madame la Ministre. Ça me paraissait spontané de le faire, surtout dans une année aussi particulière avec les Jeux olympiques, pour retrouver un peu de sérénité dans ce moment fort, où le sport est considéré comme une grande cause nationale. Mais également pour pouvoir témoigner de l’expérience concrète de la relation de travail qu’on peut effectuer avec la ministre des Sports.

À travers cette signature dans cette tribune, quel message souhaitez-vous véhiculer ?

La base du message, c’est de pouvoir traduire cette grande exigence qu’on peut avoir dans la relation de travail avec la ministre des Sports dans ce moment unique du mouvement sportif. Mais aussi, pour avoir cette capacité de fédérer l’ensemble des acteurs du mouvement sportif pour pouvoir réussir les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. C’est ce que je voulais et c'est ce que nous voulions à travers la signature de cette tribune.

Est-ce que c’était aussi une façon de lui apporter un soutien avec les différentes actualités politiques qui s'invitent autour d’elle ?

Il y a beaucoup d’éléments d'actualité qui sont très présents et cela nous semblait important de pouvoir témoigner de ce qui est factuel : c'est-à-dire, cette relation de travail depuis de très nombreux mois avec Amélie Oudéa-Castéra, mais aussi souhaiter pouvoir continuer sur cette lancée avec ce moment unique d’union entre l’éducation nationale et le sport.

Qu’est-ce que vous pensez de nommer un ministre avec une double fonction l’année des Jeux olympiques à Paris. Ne trouvez-vous pas que c’est “dégradant” pour le domaine du sport ?

Je ne suis pas en mesure de qualifier ou juger cette action, mais je crois que c’est une opportunité unique de pouvoir rapprocher et d’intégrer le sport et l’activité physique dans l’éducation nationale. C’est, selon moi, une excellente opportunité de faire tomber certains clivages, et éventuellement certaines réticences, et de pouvoir construire des ponts entre les deux ministères.

Avec cette double casquette, n'avez-vous pas peu qu'en tant que ministre des Sports et de l’Education nationale, il y ait un des deux ministères qui soient laissés à l’abandon ?

Non, je n’ai pas de craintes particulières là-dessus. L’action que la ministre a pu mener avec le sport, le fait d'en faire une part importante du quotidien des Français/es, je crois que le fait d’avoir cet appui avec ce ministère, qui a une étendue assez forte, y compris post-Jeux olympiques et paralympiques avec la perspective des Jeux d’hiver 2030, donne de l’enthousiasme dans ce moment fort pour le sport en France. Le message du président de la République, qui veut installer le sport au sein de la société française, va par ailleurs dans ce sens.

Article original publié sur RMC Sport