Droits TV en Ligue 1: au FC Nantes, on préfère imaginer le pire pour avoir la surprise d’une bonne nouvelle

"Ça ne bouge pas. Il n’y a pas d’offre et pas de demande". Au FC Nantes comme dans beaucoup de clubs de Ligue 1, c’est la même chanson à moins de quinze jours de la reprise fixée au lundi 1er juillet pour les Jaune et Vert: transferts morne plaine. Alors qu’il y a un an à la même époque, les négociations pour la vente de Ludovic Blas étaient par exemple déjà engagées, c’est pour le moment le calme plat du côté du mercato.

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Les inquiétudes au sujet des droits TV pèsent évidemment très lourd dans cette situation. "Il y a aussi l’Euro", précise un habitué de la maison jaune. "Le mercato démarre toujours plus tard quand il y a une grande compétition internationale." L’heure est malgré tout à l’inquiétude et certains s’imaginent que la Ligue 1 est à un tournant et que le marché va sérieusement se calmer avec une obligation pour les joueurs à revoir leurs prétentions de salaires à la baisse.

La masse salariale du FC Nantes encadrée par la DNCG

Si la DNCG a demandé aux clubs de présenter un budget sans se soucier de la négociation sur les droits TV, au FC Nantes tout le monde est conscient de la précarité de la situation. Comme l’an passé les Canaris ont donc tablé sur un budget avoisinant les 70 millions d’euros tout en sachant que les 26 millions issus des droits TV en 2023 ne seront probablement pas atteints et qu’il n’y a plus la manne de l’Europa League qui avait rapporté environ 4 millions d’euros. En attendant les annonces éventuelles en fin de semaine après le Conseil d'Administration de la Ligue prévu vendredi matin, c’est donc la stratégie du pire qui est imaginée dans les bureaux des Canaris et le président Waldemar Kita est déjà obligé de remettre au pot.

Contrairement à ce qu’avait imaginé son président, le FC Nantes est aussi le seul club de Ligue 1 qui a vu sa masse salariale encadrée à l’issue du passage devant la DNCG fin mai. Une sanction qui oblige les recruteurs et la direction à ne pas dépasser le budget présenté et la masse salariale actuelle tout en pouvant acheter et vendre des joueurs. L’enveloppe des 20 millions d’euros prévue l’an passé pour le mercato sera donc certainement revue à la baisse. Une intersaison peu souriante pour le 14e de Ligue 1 qui s’est maintenu dans l’élite lors de l’avant-dernière journée du championnat.

Article original publié sur RMC Sport