Pour la droite, le remaniement sera «cosmétique»

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mercredi, à l'Elysée.

Après l'annonce du départ de Laurent Fabius du ministère des Affaires étrangères, les élus d'opposition attendent peu du changement de gouvernement.

Le remaniement du gouvernement est imminent. Acté mercredi, le départ du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour la présidence du Conseil constitutionnel a accéléré un processus qui pourrait bien être la dernière évolution majeure de l’équipe gouvernementale avant 2017. Le président de la République sera ce jeudi soir aux 20 heures de TF1 et de France 2. Avant même de connaître les changements qui s’opéreront au sein du gouvernement, plusieurs élus de droite font part de leur scepticisme dans les matinales.

C’est le cas de Benoist Apparu, qui ne pense pas que les changements seront majeurs. Invité sur i-Télé, il «ne croi[t] pas que la France ait besoin d’un nouveau Premier ministre, pas plus qu’un remaniement, à part un remaniement technique parce qu’il y a deux, trois départs». Le député du parti Les Républicains (LR) précise que la ligne du gouvernement est «sociale-libérale sur la forme, un tout petit peu moins sur le fond, mais cette ligne est assumée, ils n’ont pas de raison d’en changer semble-t-il».

Comme lui, Bruno Retailleau n’attend «rien» de ce remaniement ni de l’interview de François Hollande. Invité sur BFM TV et RMC, le sénateur LR estime que le chef de l’Etat «va nous annoncer un remaniement, donc des changements d’hommes, de femmes». Il ajoute que, pour lui, «le problème, il n’est pas là, le problème, c’est le cap».

Un avis que partage le député LR Eric Woerth. L’ancien ministre affirme sur France Info qu’il n’en attend «pas grand-chose. […] Je pense que le président de la République essaie de se relancer. Il essaie de le faire par une modification de son équipe. On verra comment il le fait. La question est de savoir pourquoi, pour quoi faire ? Il reste peut-être une année utile, allez, en poussant les feux, pour François Hollande. Qu’est-ce que cette équipe aura comme feuille de (...)

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