Le Drian nommé « envoyé personnel pour le Liban » par Macron

Jean-Yves Le Drian, présenté comme un homme doté d'une solide expérience dans « la gestion de crises », « envisage de se rendre très rapidement au Liban », a ajouté un conseiller du chef de l'Etat. Le président lui a demandé « de lui faire rapport rapidement sur la situation ».  - Credit:CHRISTOPHE GATEAU / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Jean-Yves Le Drian, présenté comme un homme doté d'une solide expérience dans « la gestion de crises », « envisage de se rendre très rapidement au Liban », a ajouté un conseiller du chef de l'Etat. Le président lui a demandé « de lui faire rapport rapidement sur la situation ». - Credit:CHRISTOPHE GATEAU / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Emmanuel Macron a nommé son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, comme « envoyé personnel pour le Liban ». Son objectif ? « Faciliter » une solution « consensuelle et efficace » à la grave impasse politique que traverse le pays, a précisé l'Élysée mercredi. Jean-Yves Le Drian, présenté comme un homme doté d'une solide expérience dans « la gestion de crises », « envisage de se rendre très rapidement au Liban », a ajouté un conseiller du chef de l'État. Le président lui a demandé « de lui faire rapport rapidement sur la situation ».

Ancien ministre de la Défense de François Hollande (2012-2017), avant de rejoindre Emmanuel Macron pour devenir son homme de confiance au Quai d'Orsay (2017-2022), Le Drian, 75 ans, avait pris du champ avec le monde politique depuis la dernière élection présidentielle.

Un consensus à trouver en urgence

« La situation reste difficile au Liban », avec la nécessité de « sortir à la fois de la crise politique et des difficultés économiques et financières », a estimé le conseiller du président, rappelant qu'Emmanuel Macron s'était personnellement « beaucoup engagé » sur ce dossier.

Selon Paris, il faut d'urgence « réunir une forme de consensus » pour permettre l'élection d'un président du Liban, pays sans chef d'État depuis plus de sept mois en raison des blocages politiques dans ce système aux équilibres complexes. Et aussi accélérer la mise en œuvre des « réformes nécessaires ».

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