« Drag Race France » : Paloma, rencontre avec une queen médiatique

Un bric-à-brac de plumes, de paillettes et de froufrous. Voilà à quoi ressemble l’antre d’une drag-queen. Et pas n’importe laquelle : l’une des plus en vue du moment. Celle qui a remporté, en 2022, la première saison de l’adaptation hexagonale de « Drag Race », une compétition perchée sur talons hauts, née en 2009 aux États-Unis sous la houlette de la pionnière RuPaul, et déclinée aux quatre coins de la planète.

Quand il nous accueille dans son atelier, Hugo ­Bardin ne s’est pas encore métamorphosé en Paloma. Il lui faudra près de deux heures de maquillage pour la faire apparaître. Lui le créateur ­– pondéré, presque sage –, elle la créature – fantasque et volubile. « Ce n’est pas aussi schizophrénique, tient-il à préciser. Les deux sont la même personne, avec les mêmes envies, les mêmes idées. Paloma est simplement une extension fabuleuse d’Hugo. »

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Il y a pourtant de quoi perdre le fil : d’ailleurs, qui interviewons-nous aujourd’hui ? « Le plus souvent, les gens s’adressent à Paloma. Mais c’est normal : je suis dans la lumière depuis seulement un an, donc je ne considère pas que ma place soit acquise. Elle est mon personnage de scène et mon personnage public. »

Une première scène à 8 ans

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Hugo Bardin a toujours eu le goût du déguisement. « Je me mettais des vêtements sur la tête pour ressembler à une diseuse de bonne aventure, une vilaine...


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