Doubs : une mère de famille et ses filles jumelles retrouvées mortes dans leur maison

Le logement était fermé à clé à l'arrivée des secours et aucune trace d'effraction n'a été relevée sur les lieux.

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie locale (Photo : Getty Images/iStockphoto)

Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'il pourrait s'agir d'une double infanticide, suivi d'un suicide. Une femme âgée de 51 ans et ses deux filles âgées de 7 ans ont été retrouvées mortes par les pompiers et les gendarmes, ce lundi 27 novembre, dans leur logement de Grand'Combe-Châteleu (Doubs).

Comme le rapporte L'Est Républicain, tout est parti d'une alerte lancée par l'institutrice des deux jumelles. Ces deux élèves ne s'étant pas présentées en classe ce lundi matin, l'enseignante a contacté leur père, séparé depuis 2021 de la maman des deux fillettes. Ce dernier est donc allé voir au domicile de son ancienne compagne et a sonné à la porte fermée à clé, mais n'a pas obtenu la moindre réponse.

Découverte macabre dans le logement fermé à clé

Le papa a fini par contacter les secours. Une équipe de pompiers et une patrouille de gendarmerie sont rapidement intervenues sur place et ont brisé une fenêtre pour pénétrer au plus vite dans le logement. À l'intérieur, les secouristes ont d'abord retrouvé le corps sans vie de la quinquagénaire dans le salon, puis ceux des deux jumelles dans leur chambre. Les trois décès ont été constatés immédiatement.

À la suite de cette découverte macabre, une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon et confiée à la gendarmerie locale. La zone dans laquelle se trouvait la maison a été intégralement "figée" par les forces de l'ordre, dans le but de recueillir le plus d'indices possibles sur le déroulement des faits ayant conduit à ce drame.

Aucune trace de violence

Pour l'heure et en attendant les résultats des autopsies, la cause de la mort de la maman et de ses deux filles reste inconnue. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs semblent toutefois écarter l'hypothèse d'une mort violente. Les gendarmes n'ont en effet "pas constaté d’épanchement de sang ou d’arme à proximité des corps", d'après le procureur de la République en charge de l'affaire, cité par L'Est Républicain.

À ce stade, l'hypothèse principale des forces de l'ordre est qu'il s'agit d'un double infanticide suivi d'un suicide de la mère, mais le procureur précise bien qu'il est "encore trop tôt pour l’affirmer avec certitude" et que toutes les pistes restent ouvertes. D'après les informations recueillies par le quotidien régional, la quinquagénaire vivait très mal la rupture avec son conjoint, "après deux décennies de vie commune".

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