Double parricide au Pays basque : le "procès maudit" d'un complot familial

Kévin Rouxel et son ex-compagne Sofiya Bodnarchuk sont accusés d'un double parricide motivé par l'appât du gain. Ils reviennent pour la sixième fois devant une cour d'assises, six ans après les faits.

C'est la sixième fois qu'ils se retrouvent devant une cour d'assises. Un homme et son ex-compagne sont jugés en appel à partir de lundi, dans les Landes, pour un double parricide destiné à capter un "pactole" familial.

Le 20 février 2016, dans le petit village basque de La Bastide-Clairence, la famille Rouxel - soient Kévin et sa compagne alors âgés de 24 ans, leur enfant de deux ans, le frère Yann et les parents - est réunie pour un repas d'anniversaire.

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Avec la complicité de Sofiya Bodnarchuk, une Kazakhe rencontrée sur internet, Kévin Rouxel est accusé d'avoir tué ses parents à coups de revolver. Son frère Yann, diagnostiqué autiste Asperger durant la procédure, fut retrouvé en état de choc par les gendarmes, tandis que les corps sans vie des parents gisaient dans la maison.

En novembre 2020, Kévin Rouxel et Sofiya Bodnarchuk, accusée de complicité, ont été condamnés à 30 et 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.

Face à ces multiples rebondissements, les parties civiles parlent d'un "procès maudit"

C'était déjà la quatrième fois qu'ils comparaissaient devant un jury. Un premier procès émaillé d'incidents - un malaise de Sofiya Bodnarchuk en plein interrogatoire et une tentative de suicide de Kévin Rouxel - avait avorté fin 2018.

Le second, en mai 2019, fut aussi renvoyé en l'absence de l'accusé, alors hospitalisé. Le troisième, en mars 2020, a (...) Lire la suite sur ParisMatch

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