Dormir sur ce type d’oreiller pourrait augmenter votre risque d’AVC
Selon une nouvelle étude, menée par des scientifiques japonais, dormir sur des oreillers hauts pourrait augmenter votre risque d’accident vasculaire cérébral.
Le choix d’un oreiller est on ne peut plus important. Selon une nouvelle étude, menée par des scientifiques japonais et relayée par le Sun, dormir sur des oreillers hauts pourrait augmenter votre risque d’accident vasculaire cérébral. Concrètement, comme le suggère la recherche, publiée dans le European Stroke Journal, l’utilisation d’oreillers élevés serait responsable d’environ 10% des dissections spontanées de l’artère vertébrale, un phénomène qui se produit lorsque l’artère qui alimente le cerveau en sang se déchire.
"Il est donc conseillé de s'abstenir d'utiliser des oreillers de plus de 15 cm de hauteur car même si l'oreiller est mou, il provoque une forte flexion du cou”, a déclaré le Dr Tomotaka Tanaka, du Centre national cérébral et cardiovasculaire. À noter que si vous avez tendance à passer vos nuits sur le ventre, il est préférable d’opter pour un oreiller fin (de maximum 9 centimètres de hauteur). En revanche, si vous dormez sur le côté, c’est l’inverse. Il est essentiel de prendre de la hauteur et d’opter pour une oreiller épais (entre 12 et 15 centimètres de hauteur). Enfin, si vous dormez sur le dos, il est préconisé de se tourner vers un oreiller mi-épais, d’environ 11 cm.
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Plusieurs symptômes à prendre en compte
À noter que lorsqu'un accident vasculaire cérébral survient, un ou plusieurs symptômes apparaissent de façon brutale comme une déformation de la bouche ; une faiblesse ou un engourdissement soudain d'un seul côté du visage (impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d'un côté) ; une perte de force ou un engourdissement du bras ou d'une jambe mais aussi une difficulté d'élocution ou de compréhension. En présence de l'un ou l'autre de ces signes, il est important d’appeler immédiatement le 15 ou le 112.
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Et ce, car les chances de survie et la récupération fonctionnelle après un AVC dépendent de la rapidité d'intervention. Un accident vasculaire cérébral doit être pris en charge moins de trois heures après l'apparition des premiers symptômes. Cette prise en charge rapide permet d'espérer une récupération du fonctionnement de la zone atteinte et une réduction du handicap. En France, on estime à environ 150 000 par an le nombre de nouveaux cas d’AVC, soit 1 AVC toutes les 4 minutes.
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