Donald Trump revient sur des propos ambigus sur la contraception, sujet au cœur de la présidentielle

Donald Trump (ici présent en mai 2024) est revenu sur ses propos ambigus sur la contraception.
POOL / Getty Images via AFP Donald Trump (ici présent en mai 2024) est revenu sur ses propos ambigus sur la contraception.

ÉTATS-UNIS - Des dires contradictoires. Donald Trump est revenu, ce mardi 21 mai, sur des propos ambigus sur la contraception, après un tollé illustrant la sensibilité de la question des droits reproductifs dans la campagne présidentielle américaine. « Je n’ai jamais prôné, et ne prônerai jamais, le fait d’imposer des restrictions à la contraception », a affirmé le candidat de la droite dans un message en majuscules sur sa plateforme Truth Social.

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 C’est un mensonge monté de toutes pièces par les démocrates, de la désinformation », a-t-il ajouté. « Je ne soutiens pas d’interdiction de la contraception, et le Parti républicain ne le fera pas non plus ! », a-t-il terminé par dire.

Ces messages ont été publiés quelques heures après que la chaîne locale KDKA lui a demandé s’il soutenait des restrictions au droit à la contraception. « Nous examinons cela, et je vais avoir une politique là-dessus très bientôt », avait répondu l’ancien président.

En parallèle, Trump n’a pas répondu directement à la chaîne, qui revenait à la charge, en lui disant qu’il laissait entendre qu’il pourrait soutenir des restrictions, par exemple pour la pilule du lendemain. « Les choses ont vraiment beaucoup à voir avec les États, et certains États vont avoir des politiques différentes d’autres », a-t-il répliqué, promettant ensuite de révéler une « politique très exhaustive (...) dans une semaine environ ».

Les droits des femmes, au cœur de la présidentielle

L’équipe de campagne de son rival, le président démocrate Joe Biden, a vite réagi, l’accusant de s’évertuer « à revenir en arrière et à supprimer les libertés des femmes ». Elle a aussi rappelé dans un communiqué, que la Cour suprême, dont l’équilibre a été modifié par des nominations faites par Donald Trump, avait annulé la garantie constitutionnelle du droit à l’avortement.

« S’il remporte un second mandat, il est clair qu’il veut aller encore plus loin en restreignant l’accès à la contraception et aux contraceptifs d’urgence », a assuré Sarafina Chitika, une porte-parole de l’équipe de Biden.

La question de l’avortement et des droits reproductifs est l’un des thèmes clés de la campagne pour la présidentielle de novembre, où Joe Biden et Donald Trump ne partagent pas le même avis. Joe Biden et sa vice-présidente, Kamala Harris, en ont d’ailleurs fait l’un de leurs principaux angles d’attaque contre l’ancien président.

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