Donald Trump promet de libérer les émeutiers du Capitole s’il est réélu

Donald Trump, ici le 2 mars, a promis ce lundi 11 mars, qu’en cas de victoire à la présidentielle en novembre, il libérerait les émeutiers de l’assaut du Capitole.
SAUL LOEB / AFP Donald Trump, ici le 2 mars, a promis ce lundi 11 mars, qu’en cas de victoire à la présidentielle en novembre, il libérerait les émeutiers de l’assaut du Capitole.

INTERNATIONAL - « Ils sont emprisonnés à tort ! » L’ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a promis ce lundi 11 mars, qu’en cas de victoire à la présidentielle en novembre, sa première mesure serait de libérer les personnes incarcérées pour leur participation à l’assaut contre le Capitole en 2021.

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Sur son réseau Truth Social, il a en effet annoncé que ses premiers actes « en tant que prochain président seront de fermer la frontière (...) et de libérer les otages du 6 janvier », sans apporter plus de précisions.

Plus de 1 300 personnes inculpées

Par le passé, Trump a déjà évoqué la question de son éventuel retour à la Maison Blanche, s’engageant lors d’un programme télévisé en décembre à ne pas agir comme un dictateur à l’exception de son « premier jour ».

En janvier, lors d’un événement de campagne dans l’Iowa (nord), le milliardaire avait appelé le président démocrate Joe Biden à « libérer les otages », terme qu’il utilise régulièrement pour désigner les personnes incarcérées pour leur participation à l’assaut du temple de la démocratie américaine.

Les émeutiers, enhardis par Donald Trump et de fausses allégations de fraude électorale, avaient envahi le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher le transfert du pouvoir à Joe Biden.

Quelque 1 358 personnes ont été inculpées depuis cette date, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice publiés la semaine dernière. Environ 500 individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.

Trump est visé par quatre procédures pénales, dont deux pour avoir supposément tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur, après sa défaite face à Joe Biden. L’ancien président est presque assuré de recevoir l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle, depuis que sa dernière rivale, Nikki Haley, a jeté l’éponge mercredi.

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