Donald Trump, un peu lost in transition

Donald Trump à Indianapolis, le 1er décembre.

Le président élu américain, intronisé ce vendredi 20 janvier, n'a en rien rompu avec sa politique spectacle. Retour sur ses sorties depuis le 8 novembre 2016.

Comment pouvait-il en être autrement ? Après avoir mené une campagne inclassable, mélange pas si subtil de nationalisme, de promesse d’autorité et de politique-spectacle, Donald Trump n’est pas rentré dans le rang. Dans le camp républicain, grand vainqueur des élections de novembre mais divisé sur la figure du milliardaire, certains espéraient que le candidat Trump laisserait place à un président élu assagi. Que sa victoire face à Hillary Clinton lui permettrait de laisser de côté sa rhétorique agressive et d’adopter un ton plus conciliant. Sans grande surprise, rien de tout cela n’est arrivé. Ce vendredi 20 janvier, Donald Trump prendra ses quartiers à la Maison Blanche et les rênes de la première puissance mondiale. Réussira-t-il à «rendre sa grandeur à l’Amérique» ? Une chose est sûre : les deux mois et demi de transition écoulés n’ont rassuré ni les Américains, ni la communauté internationale.

Une communication inédite

Le candidat Trump avait diabolisé la presse, utilisé les réseaux sociaux pour la court-circuiter, recruté un propagandiste de «l’alt-right» pour diriger sa campagne et multiplié les fausses déclarations. Sa victoire l’a convaincu de garder les mêmes recettes. Depuis l’élection, le milliardaire a tweeté plus de 300 fois, souvent tôt le matin ou tard le soir. Une manière d’entretenir un lien sans filtre avec ses partisans, qui constituent l’essentiel de ses vingt millions d’abonnés. Ovni médiatique, le fil Twitter @realDonaldTrump lui sert principalement à menacer (la Chine, les entreprises qui délocalisent), critiquer (Obamacare, les agences de renseignement, les médias, ses détracteurs) et ressasser sa victoire. Le tout saupoudré d’approximations et de flagrants mensonges – «des millions de personnes ont voté illégalement», tweete-t-il par exemple le 27 novembre. Le dictionnaire (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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