Donald Trump, le «nouvel ami» du Texas

La délégation texane lors de la convention républicaine, à Cleveland.

Après avoir longtemps espéré la victoire de Ted Cruz, les républicains texans sont de plus en plus nombreux à soutenir Donald Trump pour faire barrage à Hillary Clinton.

Ils ont fait du porte-à-porte et passé des dizaines d’appels pour Ted Cruz. Ils ont contribué financièrement à la campagne du sénateur du Texas, et dans la Quicken Loans Arena de Cleveland, où se déroulait cette semaine la convention républicaine, beaucoup arboraient encore des badges à son effigie. Mais la bataille des primaires est terminée. Ted Cruz l’a perdue. Et l’immense majorité des délégués républicains du Lone Star State soutiennent désormais le nominé du parti, Donald Trump.

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Le ralliement ne s’est pas fait sans douleur. Lundi, à l’ouverture de la convention, une poignée d’Etats parmi les plus conservateurs du pays (dont le Texas et l’Utah) ont tenté une ultime manoeuvre anti-Trump, visant à permettre aux délégués de voter «selon leur conscience». Le putsch a échoué. Et dès le mardi soir, lors du «roll call vote» - la procédure au cours de laquelle chaque Etat annonce le nombre de délégués attribués à chaque candidat lors des primaires -, le chef de la délégation texane a sonné le rassemblement. Après avoir décrit Ted Cruz comme «notre cher ami, un formidable conservateur, notre enfant favori», le Lieutenant-gouverneur Dan Patrick a tendu la main à Donald Trump, «notre nouvel ami, un fils favori adopté».

Entre les deux hommes, la campagne des primaires a été féroce, Cruz l’ultraconservateur critiquant «les valeurs new-yorkaises» (sous-entendu trop progressistes) de Trump, Trump s’en prenant ouvertement à la femme de son rival. Cette bataille acharnée a laissé des traces, en particulier chez le sénateur du Texas. Mercredi soir, dans un discours très attendu, Ted Cruz a refusé d’appeler à voter Trump, déclenchant les huées de la foule et la colère de nombre de ses partisans. Le lendemain matin, (...)

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