« DogMan » de Luc Besson : la critique en direct de la Mostra de Venise

Comment en est-il arrivé là ? Quand « DogMan » s’ouvre, Douglas, déguisé en Marilyn Monroe, est couvert de sang, conduit un camion dans lequel il transporte une meute de chiens. Les siens. « Mes bébés » dit-il mi-hilare, mi-hagard au policier qui l’interroge. Douglas n’est pas un homme comme les autres.

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Enfant, il a été jeté par son père dans la cage des chiens. Combien de temps ? Il ne sait plus. Mais suffisamment pour avoir compris que l’amour des animaux était plus fort que celui des humains.

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Seul hic, Doug’est devenu ensuite le paria d’une société qui ne veut pas voir les gens différents. Alors il s’est construit seul, à l’écart du monde, accompagné de sa horde canine, commettant menus larcins et exactions pour survivre. Dix-neuvième film de Luc Besson, « DogMan » est celui qui arrive après cinq années de calvaire judiciaire. Il serait facile d’établir un parallèle entre l’honneur d’un cinéaste bafoué par la machine médiatique et celui d’un homme abandonné par les siens. Douglas serait-il le double cinématographique d’un cinéaste qui a pu se sentir abandonné de tous ? Luc Besson jure qu’il n’en est rien.

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