Les Docs de la Grande Librairie (France 5) - Zoom sur le destin de la romancière Colette

Colette est l'une des romancières préférées des Français. Auteure de "Claudine à l'école", "Chéri", "Le Blé en Herbe" ou "Gigi", on lui doit une soixantaine d'ouvrages, plus de deux mille articles de presse, et une correspondance qui parcourt plus d'un demi-siècle. Mais celle dont le nom évoque d'emblée une certaine idée de la liberté est aussi l'objet de malentendus : reine du paradoxe, insaisissable, féroce, excessive, Colette va où bon lui semble et surtout là où on ne l'attend pas.

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Le rêve d’un père ?

À la mort du capitaine Jules-Joseph Colette, père de Sidonie-Gabrielle, on retrouve une douzaine de tomes intitulés L’Oeuvre de toute une vie. Mais ses enfants n’y découvrent que des milliers de pages blanches. « Si Colette est devenue écrivaine, c’est peut-être pour noircir les pages blanches de son père », explique Frédéric Maget, président de l’association La Société des amis de Colette.

Bien entourée

Affectée par les agissements de son mari volage, Henry Gauthier-Villars, alias Willy, critique musical, Colette se lance à la conquête du Tout-Paris. Elle devient la coqueluche des salons et côtoie des écrivains comme Paul Valéry ou encore Marcel Proust. Passionnée de musique, elle se lie aussi d’amitié avec Maurice Ravel et Claude Debussy.

Premières lignes

Willy encourage Colette à écrire ses mémoires de jeune fille. « N’ayez pas peur des détails piquants », lui glisse-t-il. Colette écrit alors le journal intime de Claudine, une écolière de 15 ans, rebelle et excentrique. Claudine à l’école, d’abord signé Willy, est publié en mars 1900, en pleine Exposition universelle à Paris.

Les Docs de la Grande Librairie, mercredi 29 mai à 21h05 sur France 5

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