Dix étapes pour confondre un menteur

Comment détecter un menteur
Comment détecter un menteur


L’experte du langage corporel Judi James nous donne des conseils sur ce qu’il faut faire quand vous suspectez qu’on vous ment.
Vous avez observez un proche depuis quelque temps et vous êtes convaincu qu’il vous ment. Mais comment les confronter ?

Voici mes 10 étapes pour le mettre au pied du mur :

1.    ATTENDEZ
Vous précipiter pour le confronter par vos doutes ou pour l’accuser de mentir affaiblira votre argument si vous n’avez pas tout d’abord vérifier les faits. Bien que cela soit tentant de charger, tâchez de prendre le temps de rechercher l’histoire avant de passer à l’acte.

2.    NE COMPTEZ PAS SUR UNE CONFESSION
Souvenez-vous que la première réaction d’un menteur que vous confrontez sera de mentir pour échapper à la situation.

3.    NE PRÉSUMEZ PAS QU’IL VA SE SENTIR COUPABLE
Très peu de gens agissent de manière qu’ils pensent sciemment être mauvaise. Avant de vous embarquer dans une confrontation, renforcez votre point de vue en essayant de voir le sien. Il ne s’agit pas d’être d’accord avec ce que le menteur a fait, mais en usant d’empathie et en voyant la situation de son point de vue d’abord, vous rendrez votre approche beaucoup plus solide.

4.    AYEZ CONSCIENCE DE VOTRE OBJECTIF AVANT TOUTE CONFRONTATION
Beaucoup de gens confrontent un menteur en espérant secrètement de recevoir pas grand chose de plus qu’une excuse de rétablir le statu quo. Si la confrontation concerne une infidélité, il est possible que ce que vous espériez, soit en réalité plus de mensonges pour que vous puissiez continuer à aimer. Demandez-vous si vous voulez vraiment connaître la vérité et ce que vous ferez si les nouvelles sont mauvaises.

5.    PARLEZ EN TÊTE À TÊTE
C’est plus facile de mentir par texte ou au téléphone parce que le langage corporel est invisible.

6.    ÉTABLISSEZ UNE ’NORME’ AVANT D’EN VENIR AU MENSONGE
Les tests de détection de mensonges commencent par une question menant à une ’réponse honnête’ pour établir tout d’abord la réponse normale. Si vous commencez par une conversation ordinaire avant d’en arriver aux faits, il vous sera plus facile de distinguer les différences quant aux réponses non verbales lorsque vous posez les questions plus difficiles.


7.    ÉVITEZ DE LUI DONNER LE TEMPS DE SE PRÉPARER
Bien qu’il soit tentant de lui sauteur à la gorge, du genre « Est-ce que tu me trompes ? » ou « parlez-tu de moi derrière mon dos ? », plus votre approche est subtile, plus le menteur est susceptible de s’annoncer. Quiconque placé sous la pression d’une confrontation directe peut adopter un langage corporel qui semble malhonnête, qu’il ait menti ou non. La réponse à ce type de pression du genre « interrogation judiciaire » sera très semblable, de sorte qu’il vous sera plus difficile de détecter des signaux véritables de mensonge.

8.    ESSAYEZ LA TECHNIQUE EN TROIS ÉTAPES
•    Commencez pas poser une question inoffensive pour déterminer tout d’abord la réponse ’normale’.
•    Puis posez une question à laquelle vous connaissez la réponse, pour établir l’honnêteté, par exemple : « Comment se sont passées ces heures supplémentaires ? » lorsque vous savez bien qu’il n’était pas au bureau.
•    Passez ensuite à une accusation factuelle, si nécessaire. Dire « Est-ce que tu me trompes ? » est un beau cadeau pour le menteur expert car cela lui fait savoir que vous ne savez pas vraiment. Si vous saviez, vous ne poseriez pas la question. Essayez de mettre le point sur le i. Dire « Christine m’a dit qu’elle t’a vu sortir avec Anna » permet une réponse du type « Christine t’a mentie, qui crois-tu, elle ou moi ? » Par contre dire, « J’ai le sentiment que tu me trompes » invite un « Pourquoi ? », ce qui vous permet d’énumérer vos preuves. Une question ou une déclaration ouverte peut être utile pour mettre un menteur au pied du mur car cela l’empêche de polir sa réponse. Si vous dites à une personne innocente, « je sais bien comment tu as passé ton temps récemment », elle rira probablement ou en sera amusée. Si vous posez la même question à un menteur, vous le verrez rapidement évaluer son échappatoire par le biais de nombreuses options négatives.
•    Attendez-vous à ce que le menteur détourne votre attention. Les bons menteurs aiment passer à l’attaque lorsqu’ils sont confrontés. Au moment même où vous vous attendez à des excuses ou à ce qu’il vous demande pardon, il est bien facile d’être déséquilibré lorsque le menteur passe au lieu de cela à l’attaque par une réplique du type : « Tu as lu mes textes ? » « Comment oses-tu m’accuser de te tromper quand je te vois flirter avec tous les mecs quand nous sortons ? », etc.

9.    CONNAISSEZ VOS LIMITES
Si vous connaissez les faits, vous devez aussi savoir comment vous envisagez que votre relation continue (ou non) à l’avenir. Si on vous a vraiment menti, que pensez-vous qu’il doive se produire en conséquence ? Des excuses ? Une action de la part du menteur pour offrir réparation ? Ou la fin de votre relation ?


10.    N’ACCEPTEZ JAMAIS DE CADEAUX OU DE « PACTES » SUR-IDÉALISÉS
Si la réparation que vous demandez implique une forme de cadeau onéreux, vous faites savoir au menteur que vos valeurs ne sont pas très éloignées des siennes. à l’avenir, il évaluera ses mensonges en termes de coût potentiel ou d’« amende » plutôt qu’en évaluant les dommages émotionnels et en examinant sa culpabilité. Laissez tomber une déclaration du genre « Je te pardonne cette fois-ci mais tu dois me promettre que tu ne mentiras jamais plus au sujet de quoi que ce soit. Nous serons tous deux complètement honnêtes l’un envers l’autre à partir de maintenant. » Quiconque accepte cette promesse commence déjà à mentir car c’est une promesse impossible à donner.