Distribution de LSD à l'Imperial College de Londres

Psychédélique

Un chercheur britannique est submergé par les candidatures de volontaires désireux de participer à son étude sur le traitement de l'anxiété à base de drogue

LSD… Qui veut du LSD ? Le docteur Robin Carhart-Harris, de l’Imperial College de Londres, croule sous les candidatures de volontaires souhaitant prendre part à ses dernières expériences, comprenant notamment la prise de LSD pour évaluer son efficacité dans le traitement de l’alcoolisme et de la dépression.

Le docteur Robin Carhart-Harris. (Photo YouTube)

«Nous avons une horde d’étudiants qui se battent pour participer et prendre du LSD», confie au Daily Mirror, le médecin de 34 ans, qui conduit la première expérience usant de cette substance au Royaume-Uni, depuis le Misuse of Drugs Act en 1971 visant à réglementer la possession et l’approvisionnement de certains produits psychotropes. Malheureusement pour ces jeunes pleins d’espoir, «seulement un ou deux étudiants ont été recrutés, le reste des vingt participants sont des professionnels».

Le Dr Carhart-Harris, qui se bat pour que l’usage de psychotropes ne soit plus stigmatisé, explique que cette étude complète ses précédentes recherches sur les différents effets bénéfiques des hallucinogènes dans le traitement de la dépression et de l’anxiété. «En temps normal, nous avons une conscience de l’âme et de l’ego, ce qui peut nous faire nous sentir détachés des choses, voire exclus du monde et des autres, constate-t-il. Mais, sous LSD, le cerveau fait moins de distinction et vous expérimentez la sensation de ne faire plus qu’un avec l’univers.»

Une étude conduite par le psychiatre Peter Gasser sur les bénéfices du LSD à petites doses démontre que l’anxiété des sujets était drastiquement réduite et que les effets positifs persistaient pendant encore l’année suivante.



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