Disparus du Fort de Tamié : avancée considérable dans l’enquête, des ossements livrent leur vérité

C’est un cold case qui remonte à plus de douze ans. Le 10 septembre 2011, Jean-Christophe Morin, 22 ans, disparaissait mystérieusement lors d’une soirée électronique organisée au Fort de Tamié (Savoie). Un an plus tard, le 8 septembre 2012, Ahmed Hamadou, 45 ans, disparaissait lui aussi au cours du même festival. En 2020, son crâne était finalement découvert sur les lieux de sa disparition. Alors que l’enquête sur les disparus du Fort de Tamié était au point mort, elle a finalement été reprise par le pôle dédié aux “cold case” du tribunal de Nanterre, courant 2023. Pendant l’été, de nouvelles fouilles ont ainsi été réalisées en contrebas du fort. Elles ont permis de retrouver des vêtements, de vieux téléphones portables, mais également de nouveaux ossements. Depuis le mois de juillet, ces derniers étaient en cours d’identification.

Les ossements retrouvés appartiennent bien à Ahmed Hamadou

Lundi 6 novembre, les proches d’Ahmed Hamadou se sont finalement exprimés sur le fémur et les vertèbres retrouvés pendant l’été. Leur avocat, maître Didier Seban a indiqué à France Bleu : “Le résultat de cette analyse confirme que ces ossements appartiennent à Ahmed Hamadou, c’est le début de nouvelles investigations”. Un véritable rebondissement pour les familles des disparus du Fort de Tamié. Elles ont d'ailleurs été reçues par la responsable du pôle "cold case" suite à cette découverte.

Cette nouvelle avancée (...)

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