Disparition de Lina en Alsace : témoins, caméras, téléphone coupé, les premiers éléments de l’enquête dévoilés

L’adolescente est portée disparue depuis samedi matin à Plaine, dans le Bas-Rhin. La procureure de Saverne faisait un point sur les premiers éléments de l’enquête ce mardi.

Trois jours après la dispaition de Lina, les enquêteurs n’écartent « aucune piste », a déclaré Aline Clérot, la procureure de Saverne, ce mardi 26 septembre.
capture d’écran BFM Trois jours après la dispaition de Lina, les enquêteurs n’écartent « aucune piste », a déclaré Aline Clérot, la procureure de Saverne, ce mardi 26 septembre.

FAITS DIVERS - Trois jours après la disparition de Lina, les enquêteurs n’écartent « aucune piste », a déclaré Aline Clérot, la procureure de Saverne, qui tenait une conférence de presse ce mardi 26 septembre, aux côtés du commandant du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin et du commandant de la section de recherches de Strasbourg.

L’adolescente de 15 ans devait se rendre à pied samedi matin depuis son domicile jusqu’à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rallier Strasbourg et d’y retrouver son petit ami qui, ne la voyant pas arriver, a donné l’alerte.

Alors qu’une enquête a été ouverte lundi pour « disparition inquiétante », la procureure a donné les premiers éléments obtenus par la gendarmerie, grâce aux investigations avec auditions des témoins, de la famille et des amis.

De nouvelles recherches envisagées autour des plans d’eau

Aline Clérot a précisé que deux témoins avaient aperçu la jeune fille se rendant à pied samedi matin à la gare de Saint-Blaise-la-Roche depuis son domicile, « entre 11 h 15 et 11 h 30 ». Ces deux individus la connaissaient, « en tout cas, ils étaient en mesure de nous décrire sa tenue », comme décrite par sa mère, a ajouté la procureure.

Les enquêteurs souhaitaient aussi se pencher sur les données téléphoniques de la jeune fille, mais la procureure a indiqué que le téléphone portable de l’adolescente « n’a pas été retrouvé » et a cessé d’émettre samedi matin à 11 h 22. Par ailleurs, « aucune activité bancaire n’a été constatée depuis sa disparition », a-t-elle poursuivi.

« Outre des auditions, les investigations visent à trouver des caméras sur le trajet », a souligné Aline Clérot. Sur ce point, elle affirme que « la mineure disparue n’apparaît pas sur les vidéos exploitées », notamment sur les caméras de vidéosurveillances présente à la gare de Strasbourg où elle devait se rendre. Et sur l’itinéraire emprunté par la jeune femme, « aucune trace ne permet d’affirmer qu’elle a été victime d’un accident de la route »

La procureure a insisté sur le fait que la gendarmerie n’écartait « aucune piste », et envisage de nouvelles recherches autour des plans d’eau situés entre le domicile de Lina et la gare de Saint-Blaise-la-Roche.

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