Disparition d’Emile au Vernet : “son côté paramilitaire…”, les langues se délient sur son grand-père

Au début des années 90, Philippe Vedovini aspire à devenir prêtre. Il intègre alors la communauté religieuse traditionnaliste de Riaumont, à Liévin, dans le Pas de Calais pour y suivre une formation religieuse en plus d’y encadrer des enfants en pension. Entendu par les enquêteurs en 2018 après avoir été suspecté de violences au sein de cette communauté, il a été placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de cette affaire mais n'a pas été mis en examen. Dans l’attente d’une décision de justice, cinq enfants qui ont grandi à Riaumont, aujourd’hui devenus adultes, livrent dans une enquête réalisée par BFM DICI leurs souvenirs sur le grand-père d’Emile, disparu depuis le 8 juillet 2023 dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Un caractère autoritaire et la réputation d’avoir "la main leste"

C’était il y a trente ans et pourtant, les souvenirs sont toujours aussi vifs dans l’esprit de ces cinq anciens pensionnaires de Riaumont quand il s’agit de parler de celui qu’ils appelaient Frère Philippe. Un homme au "caractère autoritaire" relèvent-ils tous. L’homme était-il violent pour autant avec eux ? La plupart assurent ne pas avoir subi de violence de sa part. C’est le cas de Marc, arrivé en 1992 à l’âge de 10 ans, qui a passé trois ans à l’école sans jamais être violenté par Frère Philippe. C’est aussi le cas d’Eric, arrivé à l’âge de cinq ans et qui se souvient de Frère Philippe, le premier à quitter (...)

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