Disparition d’Émile : le mystère reste entier après une journée de « mise en situation »

Une « mise en situation » s'est déroulée le 28 mars 2024 dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), près de 9 mois après la disparition du petit Émile.  - Credit:Durand Thibaut / ABACA
Une « mise en situation » s'est déroulée le 28 mars 2024 dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), près de 9 mois après la disparition du petit Émile. - Credit:Durand Thibaut / ABACA

Cette mise en situation, qui avait commencé aux alentours de 9 heures, s'est achevée en fin d'après-midi sans communication à ce stade sur ses résultats éventuels. Près de neuf mois après le début de l'enquête, le mystère de la disparition du petit Émile, deux ans et demi, dans un village alpin, en juillet, restait entier jeudi après une « mise en situation » ayant réuni sa famille, des voisins et des témoins.

Au total, 17 personnes avaient été convoquées par la justice pour reconstituer le moment où le garçonnet a été aperçu pour la dernière fois dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 8 juillet. Pour s'assurer que ce nouvel acte d'enquête se déroule dans la sérénité, l'accès au hameau avait été barré depuis mercredi 8 heures et le restera jusqu'à vendredi 8 heures. Le Haut-Vernet, situé entre Digne-les-Bains et Gap, était également totalement interdit de survol jeudi, avec des drones mobilisés pour sécuriser le site.

« Pouvoir confirmer ou infirmer les éléments »

Sous une pluie fine et un froid mordant, une vingtaine de journalistes sont restés massés devant la barrière d'interdiction d'accès, surveillée par deux voitures de gendarmerie, ont constaté des journalistes de l'AFPTV.

« L'objectif de la mise en situation, c'est de retracer de manière chronologique la soirée du 8 juillet et de pouvoir confirmer ou infirmer les éléments » recueillis par les enquêteurs, a expliqué à l'AFP Pierre Coursières, commandant en second du groupement de gen [...] Lire la suite