Disney parviendra-t-il à “réparer Pixar” ?

À l’assaut de la lampe de bureau iconique des toutes premières animations en images de synthèse, les personnages les plus célèbres du studio Pixar se font la courte échelle. En une de son édition du 3 juin, Bloomberg Businessweek titre “Réparer Pixar”, et consacre un long article en pages intérieures au dernier pari en date de Disney. Avec la sortie du long métrage d’animation Vice-versa 2 sur les écrans américains le 14 juin (et français le 19 juin), le géant du divertissement américain aimerait pouvoir définitivement tourner la page des “ratés et faux pas” qui ont terni l’image de sa poule aux œufs d’or.

L’hebdomadaire américain ouvre les portes du studio responsable de quelques-uns des plus grands succès du box-office de l’animation, de Toy Story à Monstres et Cie en passant par Nemo, Là-haut, Ratatouille ou encore Cars… Situé “de l’autre côté de la baie de San Francisco” par rapport au siège de Disney, l’immeuble Steve Jobs abrite quelque mille d’employés qui “se démènent pour redonner à Pixar son statut d’avant-garde de l’animation par ordinateur et de la narration d’histoires”, entre “deux cours de hula-hoop, des longueurs dans la piscine extérieure chauffée, des tutoriels de combat à l’épée et des séminaires pour dessiner une oie à la perfection”.

Des milliards au box-office

Dès 1995 avec Toy Story, Pixar a connu le succès et n’a plus cessé ensuite d’engranger “des milliards de dollars au box-office et de remporter d’innombrables récompenses”. Sa fine équipe constituait une telle “menace pour le secteur animation de Disney qu’en 2006 Bob Iger, son président-directeur général, a passé un accord avec Steve Jobs, alors propriétaire majoritaire, pour racheter Pixar 7,4 milliards de dollars” (6,8 milliards d’euros), rappelle Bloomberg Businessweek.

Cette acquisition, “l’une des plus judicieuses de l’histoire de Hollywood”, a fait des franchises Pixar un “moteur à bénéfices” pour Disney. Malgré la force de frappe des rivaux comme DreamWorks (Shrek), Pixar “a occupé une position unique dans l’imaginaire américain”. Jusqu’en 2018. Quand les accusations pour comportement abusif à l’encontre de son directeur de la création John Lasseter ont contraint celui-ci à la démission.

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