Discussions sur le plan de sauvetage en Grèce repoussées à mardi

A Athènes. Les discussions entre la Grèce et ses créanciers internationaux sur un troisième plan de sauvetage sont retardées de quelques jours par des questions de logistique et devraient débuter seulement mardi, a déclaré samedi soir un responsable du ministère grec des Finances. /Photo prise le 26 juillet 2015/REUTERS/Yiannis Kourtoglou

ATHENES (Reuters) - Les discussions entre la Grèce et ses créanciers internationaux sur un troisième plan de sauvetage sont retardées de quelques jours par des questions de logistique et devraient débuter seulement mardi, a déclaré samedi soir un responsable du ministère grec des Finances.

Les équipes techniques devraient entamer leurs pourparlers mardi et les chefs de mission arriveront à Athènes avec quelques jours de retard pour des motifs d'organisation, a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat.

"Il ne s'agit pas de raisons politiques ou diplomatiques", a-t-il assuré.

Quelques heures auparavant, le ministre d'Etat pour la coordination du projet gouvernemental, Alekos Flabouraris, avait avancé la date de lundi pour le début des discussions.

Les réunions doivent se tenir avec des représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI), dans la foulée de l'accord réformes contre argent frais conclu le 13 juillet à Bruxelles.

Elles devaient commencer vendredi mais ont été retardées par des questions d'organisation portant notamment sur le lieu des discussions et sur l'organisation de la sécurité.

Les Grecs considèrent les visites à Athènes de leurs créanciers comme une violation de la souveraineté du pays. Les dernières négociations, qui ont duré six mois, s'étaient tenues à Bruxelles à la demande du gouvernement grec.

Prié de dire si le gouvernement grec allait désormais autoriser les représentants de l'UE, du FMI et de la BCE à se rendre à Athènes, Alekos Flabouraris a répondu : "Si l'accord dit qu'ils doivent se rendre dans un ministère, nous devons accepter cela."

La Grèce souhaite que le nouveau plan de sauvetage, d'un montant de 86 milliards d'euros, soit approuvé par le Parlement pour le 20 août.

(Angeliki Koutantou; Danielle Rouquié et Guy Kerivel pour le service français)