Discrimination à l’embauche : plus que jamais une réalité selon SOS Racisme

En France, le Code du travail (art. L.1132-1) interdit toute discrimination entre salariés basée sur des critères tels que l'âge, l'identité sexuelle, la religion, le sexe ou encore l'origine. Pourtant, de nombreuses entreprises françaises contournent la loi et appliquent encore une différence de traitement entre les candidats. Dans son dernier "testing" — une pratique qui consiste à déceler un comportement discriminatoire en soumettant deux profils comparables pour une même demande — l'association française SOS Racisme publie de nouveaux résultats accablants.

Relayé par France Inter le 12 mars dernier, ce rapport décortique les réponses de 152 agences d'intérim. Les enquêteurs de SOS Racisme, qui se sont fait passer pour de faux professionnels à la recherche d'intérimaires pour le compte d'entreprises, affirment que 61 % des agences sollicitées ont un comportement "problématique". En outre, l'association certifie que la discrimination, ou le traitement d'un postulant de manière inégale et défavorable, ne fait pas l'ombre d'un doute dans 14 % des cas. Contactées par téléphone, ces entreprises acceptent de réaliser une présélection des candidats reposants sur des critères ethniques, a expliqué Alice Murgier, responsable du pôle juridique de SOS Racisme, à France Inter. En guise de rappel, la professionnelle ajoute que de telles pratiques sont pourtant interdites.

Trois ans après le dernier testing toutefois, la situation tend vers une légère amélioration. En effet, près d'un tiers (...)

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