Dirigeants et anonymes en Europe rendent hommage à la reine Elizabeth II

Ils se disent tous affectés personnellement par le décès d'Elizabeth II. Chef d'Etats et de gouvernements, ils continuent de rendre hommage à la souveraine.

En France, dans le registre de condoléances à l'ambassade du Royaume-Uni à Paris, le président Emmanuel Macron salue "une reine de vaillance", "une reine de cœur ", "une amie de la France".

Et c'est en anglais qu'il s'exprime dans une vidéo diffusé ce vendredi : "Nous sommes reconnaissants de sa profonde affection pour ses amis. Elisabeth II maîtrisait notre langue, aimait notre culture et touchait nos cœurs."

A Berlin, les drapeaux sont en berne sur le Bundestag. Pour le président allemand comme pour le chancelier, la souveraine britannique a symbolisé la réconciliation avec l'Allemagne : "L'Allemagne se souvient avec gratitude de la Reine, qui , parmi beaucoup d'autres, a également contribué à ce que les anciens ennemis de guerre, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, puissent se réconcilier à nouveau" a indiqué le chancelier Olaf Scholz.

Le grand-duc Henri du Luxembourg s'est dit "profondément attristé", assurant que son pays n'a "jamais oublié" le soutien du Royaume-Uni à sa famille, accueillie à Londres après l'invasion allemande en 1940.

Pour le roi d'Espagne Felipe VI, elle a "écrit les chapitres les plus pertinents de l'Histoire" depuis 70 ans.

Marque de respect à la reine, les drapeaux sont aussi en berne à Bruxelles. Le roi des Belges Philippe et son épouse ont rendu hommage à "une monarque d'exception qui a profondément marqué l'Histoire".

Le président du Conseil européen parle d'une souveraine "inébranlable" : "C'est la mort d'une personnalité qui est monumentale et nous la connaissions depuis soixante-dix ans. Elle a traversé toutes les grandes crises de notre temps - la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide et plus récemment la guerre en Ukraine" souligneCharles Michel, président du Conseil européen.

En Italie, des fleurs devant la grille de l'ambassade britannique à Rome. Des anonymes qui se disent touchés eux aussi par le décès d'Elizabeth II.