Le directeur du parti Les Centristes en garde à vue pour « trafic de stupéfiants »

D’après des informations du Parisien, le directeur du parti Les Centristes, Nicolas Jeanneté, a été placé en garde à vue pour « trafic de stupéfiants ». L’intéressé aurait détenu et revendu de la cocaïne de synthèse à ses partenaires sexuels lors de soirées « chemsex ».

Ce lundi, le directeur du parti politique Les Centristes, Nicolas Jeanneté, a été interpellé par la brigade des stupéfiants de Paris. Selon des informations du Parisien, il est soupçonné de s’être livré à un trafic de stupéfiants lors de plusieurs soirées « chemsex ».

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Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants auraient ainsi découvert que Nicolas Jeanneté se serait fait livrer à son domicile certaines drogues de synthèse, telles qu’un dérivé de la cocaïne appelé 3-MMC. L’homme politique de 57 ans aurait par la suite revendu ces drogues à des partenaires de soirées sexuelles.

Une enquête préliminaire avait été ouverte dès août 2022 par le parquet de Paris pour « trafic de stupéfiants ». Un membre de la famille de Nicolas Jeanneté aurait été également placé en garde à vue, ce lundi en fin de journée, dans le cadre de cette enquête. Leur garde à vue peut durer jusqu’à 48 heures.

Stupeur et stupéfiants

Sur les réseaux sociaux, l’élu centriste avait pourtant l’habitude de mettre en garde à propos des fléaux de la drogue. Alors qu’il était déjà visé par l’enquête judiciaire, Nicolas Jeanneté écrivait en novembre 2022 : « Lors du dernier Conseil de Paris, j’ai alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3-MMC consommée dans les soirées chemsex. Déjà neuf overdoses. J’ai réclamé des permanences gratuites anonymes avec addictologue...

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