Diplomatie. À Bagdad, un sommet pour l’Irak et la région

La conférence, à laquelle participe Emmanuel Macron ce samedi 28 août, a pour ambition d’apaiser les tensions régionales, notamment entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. C’est en tout cas la volonté du gouvernement irakien.

Ce samedi 28 août, plusieurs chefs d’État, dont Emmanuel Macron, et représentants de plusieurs pays du Moyen-Orient seront réunis à Bagdad pour un sommet aux enjeux capitaux pour l’Irak, qui tente de s’imposer comme médiateur entre rivaux régionaux.

Outre le président français, son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie sont attendus, tout comme des représentants des Émirats arabes unis, du Qatar et du Koweït, mais surtout de l’Arabie Saoudite et de l’Iran, représenté par son chef de la diplomatie, Hossein Amir Abdollahian.

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“Va-t-on assister à une réconciliation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran ?” s’interroge Al-Alam Al-Jadid. Peu probable, disent les analystes sollicités par le site irakien, “au vu des épineux dossiers opposant Téhéran à Riyad”. En avril dernier, Bagdad a accueilli les premières rencontres entre représentants des deux pays depuis la rupture de leurs relations diplomatiques en 2016. À noter néanmoins l’absence notable du président syrien Bachar El-Assad.

Les intérêts de l’Irak… et de la France

La conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat marque “le

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