Dior à New York : luxe, puissance et Marlene Dietrich…
Alors que la nuit tombait sur New York le 15 avril 2024, le musée de Brooklyn bruissait du frisson des grands soirs : Dior y présentait la collection Fall 2024, devant un parterre de clientes fortunées et fidèles de la maison. L'occasion de réaffirmer une stratégie et une relation ancienne entre l'avenue Montaigne et les États-Unis, tout en dévoilant un vestiaire jouant des icônes de la griffe et de l'allure d'une figure tutélaire, Marlene Dietrich. Le tout sans oublier un zeste d'art. Mieux qu'une collection, un manifeste de ce qu'est une maison de luxe en 2024.
Une démonstration de puissance
le final de la collection Fall 2024 de Dior © DRSans doute Dior est-elle loin, très loin d'être une marque inconnue. Demeure que depuis la fin de la pandémie elle est aussi la griffe qui a fait de l'événementialisation de ses collections un axe fort de sa stratégie de développement et de conquête. Quels que soient les aléas du luxe et les incertitudes du monde, cette orientation est réaffirmée par le défilé de Dior au musée de Brooklyn : la maison de l'avenue Montaigne dit ainsi son statut au firmament du luxe en étant la seule marque à faire de la collection prefall un événement global. Le choix de Brooklyn constitue également un signal fort envoyé à l'un des marchés les plus importants du luxe en général et de Dior en particulier, les États-Unis – surtout quand l'Asie se grippe un peu. Pas de risque de cette nature de ce côté du globe : les Very Important Customers [...] Lire la suite