Didier Deschamps : «Là, j'ai fait simple»

Didier Deschamps après la victoire, le 15 juillet à Moscou.

Après la victoire, le sélectionneur français, à nouveau champion du monde, a répondu aux questions de la presse. Il a parlé de l'avenir des joueurs, de son histoire à lui, de la victoire de l'Argentine et de cette finale remportée.

«Oh putain...» Didier Deschamps a déboulé en conférence de presse trempé : à peine la première question posée, une quinzaine de joueurs – Paul Pogba en chef de bande, Benjamin Mendy, Blaise Matuidi, Corentin Tolisso, Samuel Umtiti, Antoine Griezmann... – lui retombait sur le râble pour l'arroser encore au champagne, piquant un micro ou dansant torse-poil sur les tables. «Ils sont jeunes, ils sont heureux... désolé. On nage dans le bonheur.» Au propre comme au figuré. Ensuite, le sélectionneur a donné des réponses d'un poids et d'une tenue exceptionnelle. Propos recueillis.

Quel héritage ?

C'est une question difficile, que l'héritage que laissera cette équipe. Quoi retenir? Si on est champion du monde, c'est qu'on a fait les choses bien, ou qu'on les a faites mieux que les autres. J'avais un groupe jeune [Kylian Mbappé titulaire à 19 ans, Lucas Hernandez et Benjamin Pavard titulaires à 22...] mais de qualité : l'état d'esprit des joueurs restera ma plus grande fierté. Je leur ai dit de ne rien lâcher, puis je leur ai redit, puis redit, puis... Je n'ai pas arrêté. Et ils n'ont rien lâché. Jamais. Durant cette Coupe du monde, on a compris que la maîtrise du jeu [une allusion aux sélections espagnole ou allemande, qui ont eu le ballon sans arrêt mais qui ont disparu prématurément, ndlr] ne suffisait pas. Après, est-ce qu'on est un beau champion? On EST champion.

Champion du monde en tant que joueur en 1998 et comme sélectionneur aujourd'hui, une fierté ?

Je me suis changé trois fois mais je sens toujours aussi mauvais (rires). Je n'aime pas trop parler de moi mais là, il va bien falloir. Mon histoire de sélectionneur est liée à celle des joueurs. 98 restera gravé à vie dans (...)

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