La dictée lue par Thomas Pesquet depuis l'espace en images

(Photo d'illustration de Thomas Pesquet) (Photo: NASA)
(Photo d'illustration de Thomas Pesquet) (Photo: NASA)

ESPACE - Les amoureux de l’espace et des mots étaient invités ce dimanche 5 septembre à participer à une dictée géante, lue en orbite par Thomas Pesquet et retransmise au Musée de l’air et de l’espace du Bourget, près de Paris.

Environ 500 personnes de tous âges étaient attendues, munies d’une feuille et d’un stylo, pour écrire sous la dictée de l’astronaute un extrait du roman de Marguerite DurasUn barrage contre le Pacifique.

À 15h, sur le tarmac d’exposition où étaient installées tables et chaises, un écran géant a retransmisune vidéo pré-enregistrée de Thomas Pesquet, en mission depuis avril dans la Station spatiale internationale, à 400 km de la Terre.

Faire “sortir la dictée de l’école”, “faire rêver les gens”

“C’est Thomas Pesquet qui a choisi ce classique de la littérature française”, explique à l’AFP le romancier Rachid Santaki, fondateur de la dictée géante.

Depuis huit ans, cet auteur de romans noirs (dont Les Anges s’habillent en caillera) fait “sortir la dictée de l’école” pour la décliner dans des lieux improbables et en faire un exercice populaire et “grandiose”: il a lu plus de 500 textes dans des établissements pénitentiaires, des quartiers urbains, au Stade de France, mais aussi sur les réseaux sociaux et à la radio.

“En emmenant la dictée dans l’espace, on va faire rêver les gens!”, s’enthousiasmait l’écrivain, soucieux de faire surmonter le “traumatisme” qu’a pu être pour certains l’exercice sur les bancs de l’école. “J’aime beaucoup le principe de rendre ludique - je l’espère - un exercice qui a parfois mauvaise réputation”, abondait dans son message l’astronaute de 43 ans.

Thomas Pesquet confie avoir lu à l’âge de 20 ans “Un barrage contre le Pacifique”, paru en 1950. “Participer à la dictée de l’espace, cela me donne envie de le relire avec mon regard d’aujourd’hui, de voir comment la métaphore du barrage résonne en moi à présent”.

Après sa première lecture de l’extrait (700 signes environ), Rachid Santaki s’est attelé à la seconde, en débit lent, avant la séance d’auto-correction.

L’évènement sera retransmis le samedi 11 septembre à 17H00 lors de son émission sur l’antenne de France Culture.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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