Les diamants sont éternels au Muséum national d'histoire naturelle de Paris

Après le succès de Cartier au Grand Palais en 2013-2014 (plus de 230.000 visiteurs), une nouvelle exposition de joaillerie va attirer le public, en dépit des contraintes sanitaires. Le Muséum national d'histoire naturelle, au Jardin des Plantes, dévoile enfin la rétrospective événement consacrée aux pierres précieuses, retardée à cause du confinement. Autant le dire tout de suite : préparez-vous au choc tant l'ensemble, présenté en partenariat avec Van Cleef & Arpels, est exceptionnel. Pas moins de 600 pièces s'égrènent dans le parcours de 1.000 mètres carrés : 350 minéraux issus des réserves du Muséum, 200 parures appartenant au créateur parisien et 50 prêtées par des collectionneurs privés internationaux.

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L'occasion de contempler les gemmes est rare, on ne les sort pas toutes les cinq minutes du coffre-fort

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Diamants, saphirs, rubis, émeraudes, topazes, turquoises et jades brillent de mille feux, disposés dans des vitrines verticales, comme en lévitation. Le regard balaie de bas en haut pour découvrir la roche brute dont est extraite la gemme et ausculte toutes les étapes de sa transformation jusqu'au bijou. L'éclairage tamisé sublime l'éclat des trésors à la valeur inestimable, invitant le public à déambuler dans cette caverne d'Ali Baba dans une atmosphère de recueillement. Le dispositif de sécurité est renforcé. Avec tous les colliers d'apparat qui trônent en majesté, on se doute que le montant des assurances doit être vertigineux.

Une exposition du même type a d'abord...


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