Dialogue inter-Maliens: Assimi Goïta fustige l’«agenda» de la communauté internationale

Au Mali, la phase nationale et finale du dialogue inter-Maliens s'est ouverte, ce lundi 6 mai, à Bamako. Depuis la mi-avril, des discussions ont été organisées dans les communes, puis dans les régions et consulats du Mali.

Voulu par les autorités de transition, ce dialogue a pour but de ramener la paix dans le pays, mais d'autres sujets se sont également invités dans les débats, à commencer par la prolongation de la transition. Et c'est le président de transition lui-même, le colonel Assimi Goïta, qui a lancé, ce matin, les travaux, au Centre international de conférence de Bamako. Le colonel Assimi Goïta a ainsi rappelé la genèse de ce dialogue, présenté comme un processus 100 % national, par opposition au défunt accord de paix de 2015, signé avec les groupes armés du Nord sous l'égide d'une médiation internationale.

Sans citer la France, traditionnel bouc émissaire du régime de transition, ni l'Algérie qui conduisait la médiation internationale pour l'accord de 2015, le colonel Assimi Goïta a dénoncé, sans le détailler, un « agenda » « contraire aux intérêts du peuple malien. »

« Le Mali s'est retrouvé, depuis quelques années, dans une situation conflictuelle complexe sur laquelle nous n'avions aucune emprise, a ainsi assuré le président malien de transition. Nous avions été réduits à être des observateurs du martyre de notre peuple, pour des raisons économiques et géostratégiques auxquelles nous étions totalement étrangers. »

« Esprit de franchise et de patriotisme »


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