Le diable ne s’habille pas qu’en Prada : dans les coulisses de la Fashion Week de Milan

Le vêtement juste chez Bottega Veneta  - Credit:Carlo Scarpato
Le vêtement juste chez Bottega Veneta - Credit:Carlo Scarpato

À l'instar de Mathieu Blazy renvoyant à l'héritage de Bottega Veneta – dans un défilé chaudement applaudi par ses invités Julianne Moore, Kate Moss, Asap Rocky ou encore… Raf Simons (son homologue chez Prada) –, les créateurs ont chacun livré ce week-end leur récital pour l'hiver 2024-2025.

Le vêtement agit comme l'expression d'une sensibilité pour Lucie et Luke Meier chez Jil Sander, qui manient habilement le contraste entre volumes graphiques et matières fluides. Il est aussi symbole d'émancipation et de transgression maîtrisée pour Maximilian Davis chez Ferragamo qui évoque l'esprit speakeasy des années 1920 comme le point de départ de sa silhouette… Et ailleurs ?

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Le vêtement juste chez Bottega Veneta

« Dans un monde en flammes, il y a quelque chose de très humain dans le simple fait de s'habiller. » Le directeur artistique de Bottega Veneta a trouvé le ton juste en esquissant la raison d'être de sa nouvelle collection, présentée à la veille de la clôture de la Fashion Week de Milan. Ce jour-là, le trafic est perturbé plus que d'ordinaire dans les artères de la cité lombarde dont le centre est fermé à la circulation en raison de la tenue de manifestations en solidarité avec l'Ukraine et en soutien de la cause palestinienne.

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Défiler dans de pareilles circonstances peut sembler anachronique, pourtant, par son [...] Lire la suite