"La diététique, c'est nul": Hazard raconte pourquoi il était "un petit merdeux"

"La diététique, c'est nul": Hazard raconte pourquoi il était "un petit merdeux"

Il suffit de prononcer son nom pour que des glorieux souvenirs rejaillissent. Quelques mois seulement après l'annonce de sa retraite, Eden Hazard aspire à la tranquillité, comme il le confie ce samedi dans un entretien fleuve accordé à France Football. Pourtant, le Belge de 33 ans sait qu'il garde une place de choix dans le coeur des amoureux du foot, "du vrai".

"Je pouvais être nul, si j'avais mis mon petit pont, c'était bon"

Son talent, ses contrôles orientés, sa qualité de percussion... mais aussi sa "flemme à l'entraînement". Impossible de ne pas se rappeler ce qui ont fait de lui une sorte d'ovni au plus haut niveau. "J'étais un petit merdeux, mais après les gens ont vu que je ne parlais pas dans le vent", explique-t-il. "La diététique, c'est nul, ça ne sert à rien. Enfin, c'est bien si tu veux jouer jusqu'à 40 ans. Je savais que ce ne serait pas mon cas. Un petit Ruinart blanc de blancs, il est tout le temps dans le frigo."

Un après-carrière loin du haut niveau

Interrogé sur la possibilité d'une "autre carrière", plus longue, Eden Hazard confie ne rien regretter et évoque le métier de footballeur davantage comme "un jeu, un kiff". "Être comme Cristiano Ronaldo, ça n'aurait pas été moi".

Son admiration pour Verratti - "celui pour lequel je regardais le PSG" - ou Kevin de Bruyne, sa détestation du VAR - "c'est nul, tout le monde se plaint"... Le Belge évoque tous les sujets, notamment son après-carrière, qu'il n'envisage pas forcément dans le milieu. "Prendre une équipe de jeunes ? Cela se peut mais des 5-6 ans, quand ils veulent juste courir avec les copains et s'amuser."

Quant à savoir si la demi-finale de la Coupe du monde en 2018 face à la France est toujours un traumatisme, l'ancien joueur de Chelsea et du Real explique que "non". "Je trouve qu'on a créé davantage d'émotions en perdant que la France en gagnant. On me parle de cette Belgique partout où je vais. C'est plus fort que gagner. Les gens vont dire "il a le seum encore" non, c'est ce que j'ai ressenti."

Article original publié sur RMC Sport