Devant une crise sanitaire majeure, la Sierra Leone « part en guerre » contre la drogue Kush

Le phénomène est désormais pris au sérieux par les autorités. La Sierra Leone a indiqué s’attaquer au kush, une drogue de synthèse devenue une problématique majeure de santé publique dans le pays.

À lire aussi Glissement de terrain et inondations font huit morts en Sierra Leone

Ce samedi 11 novembre, le vice-président de la République, Mohamed Juldeh Jalloh, a déclaré « partir en guerre » contre cette drogue, raconte RFI. Et pour lutter contre ce fléau, les autorités veulent s’affairer à lutter prioritairement contre les trafiquants. « C’est un combat, et c’est un combat que le gouvernement doit gagner, sinon nous allons avoir une génération perdue » a déclaré à la station Briama Kamara, porte-parole de la police.

Mélanges de tramadol ou de formol

Si l’ampleur du phénomène n’a pas encore été quantifiée, faute d’étude, elle est visible dans les rues de la capitale, racontait en juillet l’AFP. Les consommateurs de kush sont partout : des bidonvilles aux rues plus huppées de Freetown, la capitale de ce pays d’Afrique de l’ouest. On les reconnaît à leur somnolence.

Toutefois, difficile de dire de quoi est composé précisément le kush : dans les rues, certains parlent de mélanges de tramadol ou de formol. L’Agence nationale de lutte contre la drogue évoquait cet été une « drogue de synthèse » qui « évolue rapidement », produite sur le « territoire et à l’international ».

À lire aussi Au Sierra Leone, au moins 80 morts dans l'explosion d'un dépôt de carburant à ...


Lire la suite sur ParisMatch