Deux pays du Commonwealth font une grande annonce avant le couronnement de Charles

La famille royale n'a jamais formellement présenté d'excuses, Charles se limitant à qualifier l'esclavage de « terrible atrocité », tandis que William avait exprimé sa « profonde tristesse ». Interrogé la semaine dernière au Parlement, Rishi Sunak a indiqué qu'il ne présenterait pas d'excuses au nom du Royaume-Uni.  - Credit:DAN KITWOOD / POOL / AFP
La famille royale n'a jamais formellement présenté d'excuses, Charles se limitant à qualifier l'esclavage de « terrible atrocité », tandis que William avait exprimé sa « profonde tristesse ». Interrogé la semaine dernière au Parlement, Rishi Sunak a indiqué qu'il ne présenterait pas d'excuses au nom du Royaume-Uni. - Credit:DAN KITWOOD / POOL / AFP

Des dirigeants de la Jamaïque et du Belize, pays du Commonwealth dont Charles III est roi, ont affiché jeudi leur volonté de devenir des républiques, dans des entretiens publiés à deux jours du couronnement du souverain britannique.

« Le moment est venu. La Jamaïque aux mains des Jamaïcains », a affirmé la ministre jamaïcaine chargée des questions constitutionnelles, Marlene Malahoo Forte, sur la chaîne de télévision Sky News. Elle a indiqué que Kingston réfléchissait à la tenue d'un référendum sur cette question dès l'année prochaine.

Dans un entretien au journal britannique The Guardian, le Premier ministre du Belize, Johnny Briceño, a lui affirmé qu'il était « fort probable » que son pays soit le prochain à devenir une république. L'annonce tombe à deux jours du couronnement de Charles III, roi de Jamaïque et du Belize comme de 13 autres royaumes à travers le monde.

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« Un douloureux passé de colonisation »

Le gouvernement du Belize a voté l'an dernier une loi visant à créer une commission constitutionnelle qui doit étudier plusieurs pistes de réformes, dont la transformation du pays en république. « Beaucoup de Jamaïcains avaient une affection chaleureuse pour la reine Elizabeth II, a expliqué pour sa part Marlene Malahoo Forte. Mais ils ne s'identifient pas au roi Charles. Il est tout ce qu'il y a de plus étranger pour nous. »

Évoquant la relation « complexe » entre les deux pays, la mi [...] Lire la suite