Deux nouveaux séismes frappent la Turquie et la Syrie

Les deux puissants séismes ont tué au moins trois personnes et fait de nombreux blessés, selon les premières constatations.

Deux séismes de forte puissance (6,4 et 5,8) ont de nouveau secoué le soir du 21 février 2023 le nord de la Syrie et la province turque de Hatay (sud), la plus éprouvée par le tremblement de terre du 6 février qui a fait plus de 45.000 morts dans les deux pays.

Deux secousses à trois minutes d'intervalle

Il y a au moins trois morts en Turquie, a annoncé en soirée le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu. Le vice-président, Fuat Oktay, avait fait état auparavant de huit personnes blessées par les chutes d'immeubles déjà endommagés. En Syrie, 47 personnes ont été blessées à Alep, prises dans un mouvement de panique alors qu'elles essayaient de fuir, a rapporté l'agence Sana. Le groupe de sauveteurs syriens des Casques blancs évoque plus de 130 blessés dans le nord du pays.

La première secousse, de magnitude 6,4 et avec pour épicentre Defne, un district proche d'Antakya (Turquie), est survenue à 20h04 (17h04 GMT) et a été très violemment ressentie par les équipes de l'AFP à Antakya et à Adana, 200 km plus au nord. Elle a été suivie trois minutes plus tard d'une nouvelle secousse de magnitude 5,8 à Samandag, localité côtière plus au sud.

Selon l'agence turque de secours Afad, au moins deux autres secousses de magnitude 5,2 se sont produites en soirée. Des "répliques le long de la faille" anatolienne et non de nouveaux "séismes indépendants", a précisé le Dr Övgün Ahmet Ercan, ingénieur spécialiste de géophysique.

L'hôpital public du port d'Iskenderum et l'hôpital universitaire Mustafa Kemal d'Antakya ont été évacués par précaution, a rapporté l'agence de presse DHA, et les patients en soins intensifs transférés dans un hôpital de campagne. Le centre de coordination des secours de l'Afad a lui aussi été évacué. Une alerte pour risque de submersion sur la côte turque a été émise, avant d'être levée.

"La terre en train de s'ouvrir"

Sur une place du centre d'Antakya, Ali Mazloum, un jeune Syrien de 18 ans, a témoigné auprès de l'AFP de l'intensité du séisme. "On était ave[...]

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