Derrière l'affiche des JO 2024, le malaise d'une nation en proie à la déconstruction

« Une représentation qui n'est ni exhaustive ni fidèle à la réalité ». En quelques mots, le comité d’organisation des Jeux Olympiques a tenté de balayer la polémique naissante : la disparition de la croix juchée en haut du dôme des Invalides sur l’affiche officielle des Jeux Olympiques. Un point de détail concernant une polémique qui ne devrait pas avoir lieu. Un simple choix artistique pour l’auteur qui vante l’image d’un Paris imaginaire et festif. Une interprétation légère et joyeuse dans laquelle la croix n’a pas sa place. De même que le drapeau français.

Face à la polémique, les ricaneurs de Quotidien ont volé à la rescousse de l’organisation des Jeux, moquant et vilipendant les nombreuses voix à droite qui s’en sont étonnées ou émues. « Aucune sorte de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisé dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », affirme triomphalement Yann Barthès en citant le règlement des Jeux.

On passera sur le fait qu’une affiche n’est ni un lieu, ni un site, ou encore qu’une croix posée sur la toiture d’une église n’est pas de la propagande ; ou alors suivons la logique : rasons les églises présentes sur les sites olympiques ! Mais supposons. Supposons que tout cela ne soit pas si grave et que les relativistes cathodiques n’auraient pas tort sur le fond. Mais à l’image des enfers pavés de bonnes intentions et de ces petits détails qui n’en sont pas, on peut assez rapidement débusquer le diabolique malaise.

La suppression de c...


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