Le dernier roadtrip américain de Johnny

Johnny Hallyday, son roadtrip américain.
Johnny Hallyday, son roadtrip américain.

Ça pétarade sur le boulevard de Bonne-Nouvelle. Mercredi après-midi, devant le Grand Rex, à Paris, une cinquantaine de bikers du club Harley Davidson débarquent à l'avant-première du film À nos promesses, de François Goetghebeur, tourné en septembre 2016, alors que Johnny traversait l'Amérique avec ses amis, enfin ses frères,comme on dit chez les motards. Pendant 14 jours, Johnny a parcouru à moto les 8 000 kilomètres qui séparent La Nouvelle-Orléans de Los Angeles. La route d'Easy Rider, en sens inverse, pour avoir le soleil dans le dos. Pierre Billon (son parolier), Maxim Nucci (compositeur), Sébastien Farran (manager), Dimitri Coste (photographe) et ses vieux potes Philippe Fatien, Fabrice Ruyet et Claude Bouillon l'accompagnent. C'était son troisième roadtrip aux États-Unis et Johnny y tenait comme à sa vie. Ce sont des moments de respiration pour le rockeur, qui travaille comme un dingue, toujours en studio ou en tournée depuis plus de soixante ans.

« Les roadtrips, c'est la réponse à la sollicitation extrême du personnage depuis qu'il a 16 ans : d'un coup, il coupe », explique au Point son manager Sébastien Farran, qui n'a pas hésité à faire rouler ses paumes sur le guidon et à les suivre alors qu'il n'avait jamais fait de moto de sa vie. La route défile à parte de vue, la poussière couvre la peau, le soleil brûle le nez, les filles sexy glissent les bières sur les bars des saloons, les burgers sont avalés vite fait, les nuits passées dans des petits [...] Lire la suite